Faut déjà voir ce qu'ils ajoutent à cette 6.1 (à moins que cela soit déjà le cas et du coup, je suis passé à coté)
Concernant Meteion, notre Meteion (qu'on a rencontré à Elpis) est "sauvée" par les Jumeaux et celle que nous sauvons par la suite (par le pouvoir de... je vais y revenir) serait plutôt un amalgame des autres Meteion en vadrouille, ayant eu la "réponse" à leur question, elles n'avaient plus de raison de rechercher d'autres civilisation, juste de chantonner leur apocalypse depuis la "fin de l'univers". Quand à savoir comment elle est devenue gentille, pour ma part, ce n'est pas juste le contact avec le WoL mais sa capacité d'empathie extrême et surtout la prise de conscience que sa réponse et son raisonnement sont biaisés (voir faux, mais là, on tombe dans la philo et c'est chiant) et c'est cette nouvelle donnée qui modifie son paradigme, c'est pas le pouvoir de l'amour ou/et de l'amitié qui la sauve, mais simplement l'histoire du WoL (qui elle repose sur le pouvoir de l'amitié et surtout toute une palanqué de rencontres, de rebondissements et de coup du sort.) que l'on peut résumé par un "c'est pas la destination, mais le voyage qui compte" que le monde soit fini ou non.)
Concernant Zenos maintenant, pour mon WoL il ne représente pas sa part noire ou une autre facette de lui-même, mais simplement les conséquences l'hyper militarisation de Garlemald. C'est un type edgy (il est faucheur, sérieux) qui ne se sent vivant qu'au combat et surtout : qu'au combat contre le WoL et c'est cette relation "d'amitié" qui lui fait se sentir vivant. Jusqu'à sa rencontre, il tenait plus de cadavre habité par la violence et l'ennui mais a développé un sentiment de besoin vis-à-vis de notre personnage qui l'on conduit à ce combat final. J'aime son écriture et surtout le fait que jusqu'ici, on ne le percevait que comme un monolithe froid mais prends (à son niveau très peu empathique) conscience qu'il ne peut pas obtenir ce qu'il veut sur l'instant, il accepte même d'attendre alors (ou plutôt parce) que c'est littéralement son unique moteur, principalement parce qu'il a échoué à contraindre son "ami" au combat lorsqu'il a prit possession de son corps pour détruire son entourage (et donc le foutre en giga rogne, c'est d'ailleurs pour moi, l'un des meilleurs passage d'Endwalker, puisqu'on se enfin compte du fossé qui sépare le WoL et des guerriers plus "normaux" alors que jusqu'ici on avait peu de moyen de comparer, n'ayant que les mots des Héritiers comme signifiant), forcé de constater que son arrivée final en mode Shinryu, parce que bon il veut bien attendre mais pas trop non plus, est très stylée.
Par contre, il est très mauvais en test de réflexe.
De manière générale, même si je trouve que l'apocalypse ne se limite vraiment qu'aux nouvelles zones, j'ai bien aimé la façon dont Endwalker se déroule, certes la Meteion qui débarque en mode "Ahahah, vous pensiez que c'était Zodiark le boss final ?! Et non, c'est moi, D... Meteion !" est capillotractée mais bon, on l'a vu arriver à des années lumière dès qu'elle pop dans l'histoire mais ça reste intéressant, seul petit bémol, j'aurais aimé qu'on entende parler du dynamis bien plus tôt, même si ce n'était qu'au détour d'une quête annexe, là, ça sort de nulle part, dommage. Sinon, les nouvelles zones sont sympathiques mais je trouve que level design est quelque peu bancal (le fait de ne pas pouvoir tomber dans les zones inférieures dans Labyrinthos et Thavnair m'ont tellement déçus... Et une fois encore, le developpement des Hériters est très cool, mention spéciale à la scène dans le frigo et à la rencontre de Urianger et des parents de Moenbryda, c'était presque mignon. (et à sa réplique magique quand il débarque en tenue d'astro dans la zone de Garlemald).
PS : Hermès est un c*n, j'espère qu'il a chopé une coulante après les événements de l'hyperborée.