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CHEVALIER NOIR
Si le clergé et les chevaliers d’Ishgard sont au service du peuple, cela n’empêche pas certains de leurs membres d’abuser du pouvoir que leur prodigue leur fonction. C’est pour défendre les victimes de ces lâches et rétablir l’ordre que des hommes et des femmes n’hésitent pas à braver l’interdit qu’est l’assassinat d’ecclésiastiques ou de nobles. Ayant choisi la voie dite du chevalier noir, ils cultivent notamment la part de ténèbres qui sommeille en eux.
HISTOIRE
Durant l’année 960 de la sixième ère astrale, un roturier du nom de Tryphaniel fut nommé chevalier pour ses actes de bravoure sur le champ de bataille. Jeune homme doté d’un sens inébranlable de la justice, le désir de Tryphaniel de défendre la cause des plus faibles demeura intacte malgré son entrée dans le monde privilégié de la noblesse. C’est ce même sens moral qui le poussa à s’opposer à un ecclésiastique lorsqu’il le vit trainer rudement un enfant dans une ruelle de Brouillasse. Les soupçons du chevalier furent confirmés quand il pénétra dans le domicile du prêtre et le surprit à faire subir des choses indescriptibles à l’enfant enlevé. Lorsqu’il aperçu le visiteur inattendu, le prêtre tenta d’expliquer qu’il pratiquait une forme d’exorcisme, mais Tryphaniel, indigné, tira son épée sans hésiter et coupa court à ses excuses d’un seul geste. Plutôt que de louer son héroïsme, les pairs du chevalier le condamnèrent pour avoir tué un saint homme de l’église. Il fut contraint de défendre son honneur dans un procès par combat, mais bien qu’il en sortit vainqueur, il fut dépouillé de sa chevalerie. Réfutant les accusations selon lesquelles il avait sombré dans les ténèbres, Tryphaniel déclara qu’il était prêt à renoncer à son titre plutôt que de fermer les yeux sur la torture d’enfant. Il déposa son bouclier à crête - le symbole de son rang - et poursuivit sa croisade pour le peuple sans se soucier de ce que ses anciens pairs pouvaient penser de lui. Ses actions justes inspirèrent quelques courageux qui embrassèrent à leur tout le chemin de l’interdit, et ainsi naquit l’héritage du chevalier noir.
De fait le lore du chevalier noir prône précisément la défense de la veuve et de l'orphelin mais en employant des méthodes différentes. Rien à voir avec Zordiarche.