La croyance en l’existence des Douze, un panthéon de dieux et de déesses chacun représenté par un des six éléments sur lesquelles repose toute la création, a été la pierre angulaire de la civilisation d’Éorzéa depuis des millénaires. Bien que les théologiens ne sachent pas encore exactement à quelle époque a débuté le culte des Douze en Éorzéa, des reliques de l’empire allagois nous prouvent que même cinq mille ans auparavant, à l’apogée de la troisième ère astrale, les deux fois six divinités étaient déjà bien ancrés dans la société, tout comme aujourd’hui. Non seulement l’année est divisée en douze, un cycle de douze ans étant également utilisé en astrologie moderne, mais les cités-États choisissent aussi encore de nos jours des divinités parmi les Douze afin de protéger leurs terres, suite à quoi la divinité devient un point central dans le développement culturel, comme le lien entre Nald’thal et l’économie d’Ul’dah. Parfois, des gens de certaines races ou professions choisissent de concentrer leurs prières sur une seule divinité. La plupart des Miqo’tes des tribus du Soleil suivent les enseignements d’Azeyma, la Gardienne, déesse du Soleil. Les marins prient principalement Llymlaen, maîtresse des mers et déesse de la navigation pour être sûr que leurs navires rentrent à bon port, et les artisans prient Byregot pour qu’il guide leurs mains.
LES ENFERS ET LES PARADIS
Chaque dieu et déesse des Douze est associé à un des six éléments. Quand les divinités jugèrent que Leur travail en Éorzéa était terminé, Ils créèrent le firmament, le résultat étant six paradis astraux chacun orienté vers un élément, et un dernier et septième paradis pour tous les diriger. Cependant, comme un écho à ces sept paradis, six enfers ombraux chacun orienté vers un élément furent créés, tous dirigés également par un septième enfer. Les six “paradis inférieurs” sont représentés dans le ciel par les six constellations, que les astrologues voient aussi comme des portails qui, lorsqu’ils s’ouvrent, peuvent permettre à une personne de communiquer avec les paradis et de manipuler leur éther. Ces constellations sont orientées autour de l’étoile polaire qui est supposée être l’entrée du septième et dernier paradis.
Même si des sectes du culte des Douze ont des idées différentes sur ce qu’il y a après la mort, la majorité croit que les bons auront une place dans les paradis, tandis que les pêcheurs seront condamnés à une punition éternelle dans les enfers. Une croyance, qui fut répandue par un théologien et dramaturge célèbre de la sixième ère astrale, stipule que lorsqu’un homme mauvais meurt, il sombre dans l’enfer qui correspond à ses péchés. Après avoir souffert pendant une éternité pour payer pour ses péchés, il doit alors voyager dans les cinq enfers supérieurs, et observer les péchés de ses frères avant d’arriver enfin devant la porte du septième enfer, où son cœur sera pesé. S’il est lourd de chagrin et de repentance pour ce qu’il a fait, il pourra accéder aux paradis. Mais s’il reste léger, il entrera dans le septième enfer où il souffrira pour l’éternité.
L’ENFER ET LE PARADIS DU FEU
Dans le paradis du Feu s’étend une cité infinie construite par Nald’thal, faites de briques d’or forgée par la chaleur du soleil d’Azeyma. Ici sont admis les justes et les gens de bonne-foi, les honnêtes et les philanthropes.
L’enfer du Feu fut créé avec les restes de la création du paradis, qui tombèrent au font du sombre Abysse, en flammes. Ici brulent ceux qui ont mal jugé leurs pairs, ceux qui ont trompé leurs clients, et ceux qui ont offert et accepté des pots-de-vin.
L’ENFER ET LE PARADIS DE L’EAU
Pour créer une rivière qui coulerait à travers le paradis de l’Eau, Nymeia fit fondre une étoile, à laquelle Thaliak ajouta l’essence du savoir et Nymeia la versa ensuite de son aiguière. Ici sont admis les érudits et les inventeurs, les professeurs et les entrepreneurs.
Du lit de la rivière céleste quelques goutes tombèrent dans l’Abime où elles stagnèrent, créant l’enfer de l’Eau. Ici, on retrouve les escrocs, les auteurs de contrefaçons, les charlatans et les faux prophètes.
L’ENFER ET LE PARADIS DU VENT
Dans le paradis du Vent s’élève une montagne au sommet de laquelle Oschon contemple la mer infinie contrôlée par Llymlaen. Ici se retrouvent les explorateurs et les aventuriers, les alpinistes, les saints et ceux qui sauvèrent la vie des âmes précitées.
Une bourrasque venue d’en haut créa une terrible tempête dans l’Abysse, créant l’enfer du Vent. Là on retrouve les bandits de grands chemins, les profanateurs de la terre et des mers et les pirates, qui souffrent tant le vent arrache la chair des os, et l’âme de la chair.
L’ENFER ET LE PARADIS DE LA GLACE
Au centre de ce paradis s’élève un confortable château de glace faite à partir des rayons de la Lune et sculptée par la lance de la Conquérante. Ici se retrouvent les héros, les chevaliers gallants, les bienveillants et les croyants.
Du palais de Halone tombèrent des fragments de glace au fond de l’Abysse lors de sa création, donnant naissance à l’enfer de la Glace. C’est là que souffrent les lâches, les déserteurs ainsi que celles et ceux qui ont trompé leur femme ou mari.
L’ENFER ET LE PARADIS DE LA FOUDRE
Dans le paradis de la Foudre, on trouve une tour faite de rouages construites par Byregot avec du métal forgé dans une comète et alimentée par les éclairs de Rhalgr. C’est ici que viennent les ingénieurs, les architectes, les révolutionnaires et les conquérants du mal.
Des morceaux chargés d’électricité de la comète sombrèrent dans l’Abysse, et créèrent l’enfer de la Foudre. En ce lieu se retrouvent les vandales, les marchands de sommeil, et les bellicistes.
L’ENFER ET LE PARADIS DE LA TERRE
Pour créer le paradis de la Terre, Nophica planta un unique jeune arbre qu’Althyk amena a maturité en contrôlant le temps lui-même. Sous le couvert de ce gigantesque arbre, on retrouve les fermiers, les amis de la nature, les historiens et les archéologues.
Des feuilles tombèrent en bas de l’Abysse qui, en pourrissant, créèrent l’enfer de la Terre. On y retrouve les voleurs et les profanateurs de la nature, ainsi que les menteurs et les révisionnistes.