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    [CL] Roleplay : Arachne

    L'auberge des sables mouvants était plutôt calme ce soir-là, les deux Roegadyns pouvaient papoter tranquillement, sans avoir à parler fort pour s'entendre.

    Lorsqu'une Miqo'te passa, sans même les regarder, ils ne se gênèrent pas pour, eux, la détailler de haut en bas, un sourire en coin.

    "Toujours aussi mignonne celle-là." Ricana Loetsfeik, le plus jeune des deux.

    Son compère, Drysnagl, pouffa en le fixant.

    "Va lui dire en face, que j'me marre."

    "J'aime regarder mais j'tiens à la vie !"

    Ils se mirent à rire, s'arrêtant quand la jeune femme se retourna pour les fixer en fronçant des sourcils. D'un seul homme, ils plongèrent le nez dans le fond de leur verre, plus aucun sourire sur les lèvres. Ils ne relevèrent la tête qu'en entendant la porte claquer derrière la Miqo'te au regard perçant.

    "Tu sais ce qu'elle fait ?"

    Le plus vieux dévisagea le plus jeune.

    "Ca dépend…. Tu le sais toi ?"

    Se connaissant pourtant de longue date, les deux se jaugèrent un instant, puis se penchèrent pour parler plus bas.

    "Elle a ce qu'on appelle un Dojo." Murmura Loetsfeik

    "Ouais…. Elle a même des élèves et peut en accueillir d'autres "

    "Hum hum….." l'homme se plia encore plus vers son comparse pour lui chuchoter "Tu sais c'qu'on raconte ?"

    "Peut-être… dis toujours ?"

    "Elle ne ferait pas qu'entrainer de jeunes recrues. T'as entendu parler de l'organisation de l'Araignée ? Ben ça s'rait elle la Chef."

    Le vieux Roegadyn le fixa un moment avant de lui répondre, d'un air grave.

    "Si c'est vrai, j'souhaite qu'on l'attrape jamais …. Et toi, évite de parler de ça à n'importe qui, n'importe où, n'importe comment. T'as compris ?"

    Loetsfeik hocha la tête, penaud.

    "C'est vrai qu'elle est recherchée…."

    "Et pas qu'un peu. Allez, fini ton verre ! On doit y retourner !"

    Tel un seul homme, ils vidèrent leur verre, poussèrent un rot tonitruant et sortirent de l'auberge, continuant à bavasser, de tout et de rien.

    Non loin de leur table, une enfant, qui collait une petite affichette sur le tableau des aventuriers, les regarda partir, un sourire aux lèvres. Dans sa paume de main, un très léger dessin représentant une araignée.



    "Vous cherchez à apprendre des techniques d'auto-défense ? Vous entrainer à une maîtrise de combat particulier ? Peaufiner vos connaissances ? Alors le Dojo de la Compagnie Arachne est fait pour vous ! Tout âge et tout niveau accepté.

    Des cours peuvent vous être donnés, ou, si vous le souhaitez, nos mannequins sont à votre disposition.

    Pour tout renseignement, demandez Cyrcée Askahutt ici même
    ou directement au Dojo : Brumée Annexe 6 - N° 54."


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    Last edited by Yoreen; 02-12-2016 at 07:00 AM.

  2. #2
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    La poussière ocre du Thanalan voleta autour d'elle alors qu'elle s'écrasait au sol avec un petit "ouf", la respiration coupée.

    Elle ne se releva pas tout de suite, reprenant ses esprits après ce superbe vol plané. En se retournant elle vit la main tendue de son Mentor qui la regardait simplement, aucune trace d'une quelconque réprobation dans le regard.

    "Tu as fixé un point précis et non pas ton adversaire dans sa globalité. Il est un tout, ne l'oublie pas. Recommence." Le ton n'était pas sec ou tranchant, simplement posé, ne semblant pas donner un ordre, juste un conseil.

    Narumi se releva, et se remit en position, les yeux rivés sur son adversaire, prête à bondir.

    ---

    Tout avait commencé plusieurs semaines auparavant. Comme tous les jours depuis qu'elle avait atterrit devant les murs gigantesques de la Cité d'Uld'ah, elle trainait dans le camp de réfugiés, énième orpheline tentant de grappiller de quoi manger.

    Cette femme était arrivée, tout dans son allure et sa façon de se déplacer montrant qu'elle était une combattante.

    Lentement elle avait fait le tour du camp, comme cherchant quelqu'un, puis se planta, et, d'une voix forte expliqua qu'elle venait donner des cours d'auto-défense afin qu'ils puissent se défendre lors des attaques de pillards. Personne ne bougea, jusqu’à ce qu'elle rajoute un simple mot "gratuitement".

    Quelques hommes se levèrent, des femmes aussi, mais surtout des enfants, trouvant là le moyen d'enfin faire quelque chose de leur journée.

    L'aventurière les emmena dans un endroit un peu à l'écart, sans être complètement caché. Elle passa le reste de l'après-midi à leur apprendre tour à tour un geste qui semblait anodin, facile, mais d'une extrême efficacité, mettant obligatoirement l'adversaire au sol, l'handicapant suffisamment pour leur laisser le temps de fuir.

    Puis, elle repartie, sans demander quoi que ce soit.

    Deux jours après, elle était de retour. Elle ne prit pas la peine de se représenter mais passa simplement devant le camp et alla s'assoir sur ce qui allait devenir une base d'entrainement.

    Peu d'hommes la suivirent, deux trois femmes seulement, et la moitié des enfants. Lorsqu'ils furent à côté d'elle, elle se releva, et un autre cours débuta. Un autre geste, répété à tous, patiemment, prenant le temps qu'il fallait pour chacun d'eux. Puis, elle repartie, tout aussi simplement qu'elle était arrivée.

    Tous les deux jours, elle revenait, et à chaque fois, le nombre de participants diminuait mais ça ne semblait absolument pas l'affecter. Un geste, puis un autre, toujours pour se défendre, toujours pour permettre la fuite.

    Narumi faisait partie des plus obstinés. Cherchant à peaufiner les gestes, encore et encore durant les jours où cette étrange femme ne venait pas. Elle avait déjà eu des soucis, elle n'était pas nubile et, orpheline, elle avait dû apprendre à se défendre très tôt, les cours lui donnaient non seulement l'opportunité de s'occuper mais aussi de pouvoir survivre dans ce monde si dur.

    Un jour, ils ne furent que cinq à la suivre. Cinq enfants, avec le même regard farouche de ceux ayant vus bien trop de choses malgré leur jeune âge.

    Elle les fixa, un par un, et les interloqua en leur demandant leur nom. Ils se regardèrent, étonnés, puis le plus vieux d'entre eux, un Hyur qui ne devait avoir qu'une quinzaine d'années fit un pas en avant. Il avait la peau tannée par le soleil, des yeux bleus clairs, et un petit air malicieux.

    "Simond Sadler, M'dame."

    Les autres suivirent, chacun leur tour.

    "Rothe Hill" Fit le second Hyur de la petite troupe, son teint était si olivâtre qu'on aurait pu le croire malade sans la lueur pleine de vie de ses yeux marrons.

    Une toute petite miqo'te vint se planter devant sa consoeur, le regard franc et mauve, sa peau et ses cheveux tirant sur le même bleu : "Zana Awandah"

    Un mignon Lafafell trottinant et esquissa une amusante réverence, fixant Cyrcée de ses grands yeux verts : "Rururaji Jijiraji"

    La jeune Raen aux cheveux blancs meché de rose fut la dernière à se présenter : "Narumi Shirogane".

    L'aventurière hocha lentement la tête : "Cyrcée Treize. Maintenant, le cours va commencer"

    Déjà estomaqués par cette présentation qu'elle n'avait jamais faite auparavant, ils le furent encore plus en voyant le geste que la jeune femme leur mima. Il n'était plus question d'auto-défense, la posture était clairement offensive.

    Une fois de plus, ils se regardèrent, avant de la fixer. Elle ne cilla pas, levant un sourcil, comme une question silencieuse.

    Lentement, ils tournèrent la tête vers le camp. Personne ne les regardait, tous ayant plus ou moins participés a l'un de ses cours, aucun ne prêta attention au fait qu'elle montrait une véritable tactique de combat à des enfants.

    Un dernier regard entre eux, puis, chacun leur tour, ils vinrent se placer à côté de celle qui devait devenir leur Mentor, et exécutèrent le geste, encore et encore.

    Quand elle repartie, au lieu de s'égailler comme à l'accoutumée, le petit groupe resta ensemble, comme lié par un pacte du silence.

    Lorsque deux jours plus tard, Cyrcée revint, les cinq étaient déjà sur place, silencieux, concentrés. Elle leur fit un léger sourire en coin, un bref signe de tête, puis commença une autre leçon, un autre geste, tout aussi dangereux que le précédent.

    Ils s'entrainèrent durant des heures sous le dur soleil du Thanalan, mais comme à l'accoutumée, aucun ne broncha. Ils étaient tous jeunes, mais tous avaient déjà connus bien des coups durs, et leur regard sauvage en était la preuve.

    Une fois de plus, elle les étonna, quand, le cours fini, elle sortit de son sac des provisions qu'elle disposa sur un morceau de tissu, puis leur fit signe de s'assoir pour manger, ce qu'ils firent sans se faire prier ! La plupart, pour ne pas dire la totalité ne mangeant jamais à leur faim.

    Elle mâchonnait lentement, les observant toujours un par un, aucune lueur d'attendrissement dans ses yeux ambres pailletés de vert, au contraire, à son regard, on aurait pu croire qu'elle mangeait avec d'autres combattants, et non pas des enfants à peine pubères.

    Simond brisa le silence par une simple question "Pourquoi ?"

    Cyrcée prit le temps de finir de sa bouchée avant de répondre calmement, parlant d'égal à égal.

    "Je ne vous ai pas choisi, vous êtes venus et vous êtes restés de vous-même. Tout au fond de vous, vous saviez que l'auto-défense ne durerait qu'un temps, votre instinct vous a soufflé de rester, votre survie en dépendait. N'ai-je pas raison ?"

    Une fois de plus, un regard entre eux, une complicité naissante, comme évidente. Tout comme le fait que Simond était le chef de leur petit groupe.

    "Mais vous attendez quoi de nous ?"

    La femme fit un sourire en coin, comme si le jeune adolescent posait enfin la question qu'elle attendait.

    "Que vous soyez mes élèves….. Je vous apprendrais le combat au corps à corps, mais aussi l'étude des poisons, et…. Surtout….. La discrétion, l'art d'être invisible au milieu d'une foule, savoir écouter sans être vu. Ici, vous n'êtes que des enfants, chez moi, vous seriez déjà des combattants. Je vous apprendrais à vous défendre, à attaquer, vous serez nourris, logés, blanchis, en contrepartie, vous serez mes yeux et mes oreilles. Je ne vous cacherais rien, un mes principes étant qu'entre l'élève et le Mentor, il doit y avoir une confiance totale, ce que je saurais, vous l'apprendrez, ce que je suis, vous le deviendrez. Ça vous va ?"

    D'un seul homme, ils hochèrent gravement de la tête.

    Une voix un peu frêle, timide et ronronnante s'éleva : "Mais, vous êtes qui ?" demanda Zana.

    Cyrcée les fixa une fois de plus, un à un, la farouche lueur dans ses yeux révélant une telle soif de liberté sauvage, qu'ils en frissonnèrent.

    "Pas qui JE suis ma douce, mais qui NOUS sommes…… et nous sommes Arachne ma beauté".

    ----------

    Le groupe fut bientôt rejoint par deux Elezens jumeaux venus de Gridania, Clémentain et Ondine, et d'un Roegadyn adorablement pataud du nom de Rysstyl, tout droit venu de Limsa.

    Au bout de six lunes, comme elle leur avait prédit, le petit groupe devint invisible. De simples enfants turbulents jouant au milieu des adultes, seul ou par deux, jamais plus, ils se mêlaient aux badauds, trainaient partout sans que qui que ce soit ne s'en inquiète.

    L'Araignée avait ses huit yeux….

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    Last edited by Yoreen; 02-12-2016 at 07:00 AM.

  3. #3
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    L'homme regarda nerveusement une énième fois autour de lui, essuyant ses paumes de mains moites sur son pantalon de toile rêche.

    Deux jours avant, "on" lui avait chuchoté à l'oreille de venir ici, dans cette ruelle anonyme, devant cette bâtisse sombre sans nom, qui semblait abandonnée depuis si longtemps que les carreaux crasseux ne filtrait pratiquement aucune lumière. "On" lui avait dit de rentrer, et de refermer derrière lui et…. D'attendre.

    Qui était ce "On" ? Même lui n'aurait pu le dire….

    Ici, comme ailleurs, des murmures voletaient d'une bouche à l'autre dans les auberges, les tavernes, au détour d'une conversation.

    Ici, comme ailleurs, des marchés parallèles et secrets existaient. Pour certains, le recel d'objets d'art, de reliques venant des temps anciens, magiques ou non, des livres interdits, trop dangereux, trop tendancieux, et, bien évidemment, toutes sortes de drogues. Les Autorités savaient, il y avait des "descentes" mais arrêter qui ? Pourquoi ? Et ce n'était que les petits poissons qui étaient stoppés dans les mailles des filets, les gros s'en sortaient.

    Ici, comme ailleurs, tout se vendait, tout s'achetait, même la vie d'un homme… Et c'est ce que lui, avait chuchoté…. Murmuré…. Laissant ses paroles voler, et trouver leur chemin jusqu'à une personne qui pourrait l'aider.

    Alors "on' s'était approché, une connaissance ? Peut-être…. Un autre murmure : l'ami d'un ami, qui connaissait quelqu'un, qui lui-même avait un ami….. Remonter jusqu’à qui ? Comment ? Nul n'aurait pu…. Mais on savait le contact dangereux, seule chose certaine parmi ces dizaines de chuchotements : "Il fera le boulot que tu as demandé, mais, méfies toi, ne lui ment pas, ou c'est toi qui aura la gorge tranchée".

    Tout cela lui était tellement étranger ! Mais son désir de vengeance l'avait poussé à accepter. Il avait hoché la tête… "On" lui alors dit de venir ici. Et il était là, malade de peur, le visage vert d'angoisse, mais toujours farouchement décidé à aller jusqu'au bout.

    Encore une fois, il regarda autour de lui, nerveux, et poussa un cri étranglé, quand, en se retournant, il se retrouva nez à nez avec une forme sombre, qui ne bougeait pas, comme ayant toujours été là.

    Un être encapuchonné, de taille moyenne, semblant presque frêle, dont il ne put voir les traits, ce qui rendait l'apparition encore plus angoissante.

    Il recula et grimaça quand il vit l'entité avancer vers lui, comme glissant plutôt que marchant.

    "Tu voulais me voir ?" Chuchota la chose et il se détendit un peu, un tout petit peu. Le son de la voix était velouté, rauque, presque rassurant, un timbre féminin.

    Il balbutia, la gorge sèche "Oooui….. On…. M'a dit que vvvvous pourriez m'aider"

    La femme au visage caché pencha un peu la tête.

    "T'a-t-on expliqué comment ça allait fonctionner, et ce que tu devais m'apporter ?"

    Il hocha vigoureusement de la tête, et sortit nerveusement un papier.

    "Vvvvoila….. Le nom de l'homme qque vous devez…. " Il déglutit, ne pouvant prononcer le mot "Et… le mien….."

    Une main gantée de noir apparut, récupérant la note.

    Il continua à parler rapidement, sa nervosité le rendant soudainement bavard.

    "Je sais les conditions, on m'a expliqué. Vous allez vous renseigner et si jamais j'ai menti c'est moi que vous…."

    La main gantée se leva, l'intimant au silence et l'homme se mordit la langue en baissant les yeux.

    "Maintenant, explique-moi pourquoi tu veux tant le voir froid"

    La voix avait un étrange accent apaisant, et il se laissa aller à lui parler franchement, sans détours, contant son histoire si douloureuse qu'elle lui avait vrillé le cœur durant des mois, l'empêchant de dormir, de manger, de retrouver la simple joie de vivre que les gens vivant aussi chichement que lui réussissaient malgré tout à conserver comme un doux trésor caché.

    Il n'était pas riche, sa femme morte en couche lui manquait cruellement, mais l'amour que lui prodiguait chaque jour son enfant le comblait de bonheur. Sa fille, son joyau, si pur, si beau, si rieur.

    Il avait été heureux lorsqu'un marchand lui avait offert un travail de femme de chambre. Travailler pour un noble, ça ne pouvait qu'être bénéfique ! S'il avait su…..

    Sa beauté, voilà la seule chose qui avait poussé l'homme à la faire venir chez lui. Quand elle avait refusé ses avances, il était rentré dans une colère noire, l'entraînant dans la cour de son jardin, sa main mordant douloureusement les chairs du bras diaphane de la frêle jeune fille, puis lui avait jeté un liquide au visage, elle n'avait pas compris, jusqu’à ce qu'elle s'enflamme.

    Elle avait hurlé mais il n'avait pas bougé et c'est en la croyant morte qu'il l'avait faite ramener devant chez elle, jetée comme un sac.

    Son père, impuissant, n'avait pu que recueillir les dernières paroles de son enfant supplicié, avant qu'elle ne s'éteigne.

    Aucune preuve, bien évidemment, aucun témoin, c'est seul dans sa rage et sa douleur qu'il survivait jusque-là.

    La femme l'écouta sans l'interrompre, comme malheureusement habituée à entendre des récits peut être parfois pires que le sien.

    "Il n'a pas été puni pour ça, vous comprenez ? Moi….. Moi je ne peux rien faire !! Mais vous ?? On… on m'a dit que vous pourriez ?" Ses yeux pleins de larmes fixèrent la femme cachée, une lueur d'espoir douloureux dans son regard d'homme brisé.

    Elle sembla réfléchir un moment, puis fit un simple hochement de tête.

    "Nous enquêterons, puis nous jugerons. Si ce que tu dis est vrai, alors ce sera fait. Si tu as osé nous mentir, tu subiras notre ire." La voix était toujours sensuellement veloutée, mais la menace n'était pas du tout dissimulée et l'homme ne put retenir un frisson.

    Encore une fois, il opina, effrayé.

    "Pour le paiement com…." Il s'arrêta en la voyant reculer, retournant dans la pénombre crasseuse de la boutique.

    Au loin, la voix se fit entendre, venant de partout et de nulle part.

    "On frappera à ta porte, tu sauras que c'est nous…. Tu devras t'acquitter de ton du, c'est tout."

    ---------------

    Quelques semaines plus tard, les servants d'un riche marchand le trouvèrent raide mort dans son lit, les lèvres bleues, les yeux écarquillés, la main crispée sur son cœur. Vue sa corpulence, personne ne fut étonné que son cœur ai lâché. Pris par l'étonnement et la surprise, d'aucun ne remarqua la petite araignée finement dessinée sur la tête de lit.

    Un homme, dans sa petite masure, lui, retrouva, non pas une joie de vivre, mais un apaisement, la sensation d'une justice rendue et, quand, un beau matin, une jeune Aoranne, d'à peine une dizaine d'années vint frapper à sa porte pour demander l'aumône, c'est avec un sourire doux qu'il mit une bourse pleine de gils dans la paume de l'enfant où l'on avait crayonné le petit dessin d'une araignée…..

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  4. #4
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