Concours « Les aventures de mon servant » - Sujet de participation

[AdRi-KuN]

Deux ans, ça fait déjà deux ans que moi, Hataru, jeune Miqo’te, travaille pour Dame Kosui pour payer mes études d’élémentalisme. Cette dernière me gatte, elle m’a fourni une tenue verte du plus bel effet et m’offre généreusement ses fameuses et succulentes poires Mizoréennes ! (Je commence vraiment à croire que c’est une hippie, et qu’elle tente de me convertir…) Alors quand ma Boss me donne des tâches, c’est avec plaisir que je les accomplis. Elle m’a récemment envoyé en exploration me disant de faire de mon mieux, de lui ramener ce que je trouvais… Alors connaissant son goût prononcé pour l’argent, je me suis mise en tête de ramener un objet de valeur.

C’est ainsi que je me suis rendu dans le Labyrinthe de Bahamut, sur le quatrième turn en vue d’obtenir un cuir chimérique allagois. Un des aventuriers a enclenché le mécanisme provoquant le démarrage de l’ascenseur. L’ascenseur… Pourquoi a-t-il fallu que je choisisse par mégarde ce turn alors que j’ai le mal de l’ascenseur ? Tentant tant bien que mal de me relever avec mes jambes qui flageolent, la main sur ma bouche pour m’empêcher de vomir, je tente de lancer quelques soins pour alléger le travail du second heal qui doit se farcir tout le travail vu l’état pitoyable dans lequel je me trouve. Certains des aventuriers se demandant ce qu’il m’arrivait se retournent vers moi et constatent que je peine à tenir sur mes jambes… En voyant que l’un d’entre eux est sur le point de se prendre une roto-gifle d’un cuirassé et qu’il ne peut la parer vu qu’il me regarde, je tente de l’avertir en criant ! Sauf que j’ai vomi partout sur le cuirassé… Et cela a court-circuité la machine !
La fin du combat arrive enfin, et Dieu merci, l’arrêt de la plateforme aussi. Il est temps d’ouvrir les coffres et de roll. Jet de besoin de 3 sur le fameux cuir… Ce n’est vraiment pas ma journée…

Ne voulant plus me risquer à vomir partout, je décide de revoir mes objectifs à la baisse… Qu’est-ce qui ferait plaisir à Dame Kosui ?... Hum… Et pourquoi pas miser sur son addiction à la crème fraîche ? Je décide alors d’acheter avec mes dernières économies de la Crème Grumeleuse HQ en espérant que cela lui convienne…

Dame Kosui arrive donc à la sonnette et m’appelle pour que je lui fasse mon compte-rendu et c’est avec une mine de déterré que je lui tends, assez honteuse, son assiette de crème et que j’omets volontairement tous les détails sur mon escapade sur le T4… «De la crème Grumeleuse ! Tu me connais tellement bien !» dit-elle en s’esclaffant.
Ayant bon cœur, elle me proposa de partager avec moi et c’est ainsi que je me suis retrouvé dans sa maison à manger de la crème en son agréable compagnie.
La morale de cette histoire : dorénavant je me renseignerai un peu plus sur les instances avant d’y foncer tête baissée !

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496 mots

Mizore Kosui
Serveur Cerberus
Ras de cou Mandragore (Un item de hippie quoi… )

[Ming-Shu]

Une voix tout près : "Oh là là, j'en ai des choses a vous rrraconter !"

Aujourd'hui est un jour comme les autres... Mon maître désire que j'atteigne rapidement l'expérience nécessaire pour lui rrramener des objets rrrares...

Ou ai je la tête ? je ne me suis même pas présentée...

Je m'appelles M'eruru, j'étais une aventurière comme mon cher maître avant qu'il ne me sauve la vie lors de l'attaque des dragons sur la sainte cité d'Ishgard, c'est alors que j'ai décidé de le servir.

Il m'envoi souvent chercher des œufs d'océanides apparemment ils sont très prisée en ce moment car c'est l'ingrédient principal de la fameuse crème brulée.

Mon maître étant Chevalier dragon je rrrécupère ses anciennes armures pour m'équiper a moindre coût étant moi même une disciple de la guilde des Maitre d'hast.

Tiens il arrive avec des jetons de tâches plein les poches je sent qu'il est bientôt l'heure d'aller travailler.

M'eruru: "Oh je suis ravie de vous rrrevoir."

Kushi Kha: "Bonjour M'eruru, pourrais tu m'apporter quelques œufs ? Les crèmes brulées sont très demandée a l'hôtel des ventes ces temps ci par les aventuriers désireux de se surpasser."

M'eruru: "C'est comme si c'était fait, chef !"

Les Océanides sont des serpents aquatiques que l'on trouve en Arrière-pays dravanien dans le Delta du Grand-Flot, surement des rrrejetons de Léviathan vu leur ressemblance !

Seul, ils ne sont pas très forts, c'est pourquoi je fait bien attention a ne pas en attaquer plusieurs en même temps.

Une fois tués il faut encore transpercer leurs écailles et rrrécuperer les oeufs sans se faire rrrepérer par les autres monstres du coin friands des œufs frais, ce n'est pas un travail facile...

Ma linkperle émet un son. C'est surement mon maître...

Kushi Kha : "Ah M'eruru, j'ai oublié de te dire que j'avais stocké les prochaines armures dans ton inventaire a Brumée, j'ai vu que tu progresses vite ces derniers jour, ce mois de vacances a la Costa del Sol que je t'avais donner a porter ses fruits. Fait attention a toi et reviens en un seul morceau j'aurais quelques nouvelles techniques a t'apprendre. "

M'eruru : " Ne vous en faites pas, je prend toujours mes précautions lorsque je me déplace en territoire hostile, il y a toujours quelques hautes herbes où se cacher près de l'eau, pour les prendre par surprise. Et si cela deviens trop dangereux j'ai bien retenu la leçon... Je cours le plus loin possible et ne fait pas attention a la qualité des œufs récoltés. Je serais de retour dans quelques minutes"

Kushi Kha : "Je suis rassuré, Elvianne et Flora sont déjà de retour et je commençais a me faire du soucis."

Ah... c'est pas toujours facile la vie de servant mais c'est toujours moins éreintant que les mission de 18h ou je reviens totalement épuisée. Je vais bientôt pouvoir me rrreposer et rrregarder les étoiles a coté d'un bon feu.

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490 mots
Kushi Kha - Serveur Cerberus - Foulard de la sagacité notoire

[Kingmanath]

Sous une paillotte près de Costa Del Sol, une assemblée hétéroclite de toutes les races représentatives d'Eorzea sirote quelques cocktails sous un soleil de plomb.

[Kingmanath]

Sous une paillotte près de Costa Del Sol, une assemblée hétéroclite de toutes les races représentatives d'Eorzea sirote quelques cocktails sous un soleil de plomb.
Une jeune Hyur prend la parole après avoir réclamé le silence.
Lady-Kill-Lala : "Mesdames, Messieurs, Lalafells. Comme tous les ans, le moment est venu de nous réunir, nous, servants et servantes de Kingmanath, afin de présenter à nos collègues le cadeau que nous prévoyons de lui offrir pour son anniversaire. J'ose espérer que chacun s'est surpassé cette année."
Elle jette alors un regard en coin vers une lalafell aux couettes noires.
"J'ose espérer que tu n'as pas rapporté de branche d'arbre cette année, Lady-Arnak !
Bref, Toupai, je t'en prie, à toi de débuter "
Un lalafell habillé en jardinier sort alors de sa besace de grands rondins de bois.
Toupai : "Moi, cette année, je lui offre des rondins de bois. Je sais qu'il aime la menuiserie et il pourrait se construire un cercueil puisqu'il meurt 10 fois par jour".
Lady-Kill-Lala : "Merci, Freuxsanglant, c'est à toi"
Freuxsanglant : "Alors moi, cette année, j'ai réussi à dérober une corne d'Ifrit. Mais pas du p'tit Ifrit hein, le gros, celui qui fait mal ! J'ai profité d'un moment d'inattention alors qu'il tentait de séduire un poney pour la lui chiper."
Lady-Kill-Lala : "Bravo Freux, tu mets la barre très haute cette année ! Koria, à toi l'honneur"
Une Miq'ote, les joues rosies, se lève doucement.
Koria : "Et bien … euh … moi cette année j'ai ramené un marchepied pour lalafalls"
Lady-Kill-Lala : "Mais notre maitre est un élézen, que veux-tu qu'il en fasse ? Un repose orteil ? Merci quand même pour lui … Kinganette, c'est ton tour"
Kinganette : "Je pense que je vous surpasse cette année, j'ai fait le tour des contrées et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir cet adorable chaton derrière une poubelle. Bon depuis que je l'ai récupéré il a quelque peu grossi, mais toujours aussi adorable non ?"
Au même moment un chien à chapeau s'échappe du sac de Patata-Frita, et fonce sur le gros chat !
Lady-Kill-Lala : "Kinganette, range ton gros minou ! Patata-Frita, remets ça d'où ça vient tout de suite !"
Patata-Frita : "Bon bah ma surprise est gâchée …"
Lady-Kill-Lala : "Ne t'inquiète pas, tu as bien travaillé. Mister-Tea, à toi de nous montrer ton cadeau"
Mister-Tea : "Ah non, moi je n'ai rien. Je bosse 18 heures par jour pour 2 fèves de Kukuru, qu'il aille manger des glands pour son anniversaire le nèfle !"
Lady-Kill-Lala "Hum, bon … vous avez plutôt bien travaillé dans l'ensemble. Je rejoins Mister-Tea sur un point, la considération reçue n'est pas à la hauteur du travail fourni. Je vous propose de tous conserver vos cadeaux et de les revendre vous-mêmes à vos propres bénéfices. Rapportez-lui 3 sardines et 4 peaux de dragon, il sera content. Sauf toi Koria, tu peux lui offrir ton cadeau.


Personnage : Kingmanath Toriktai
Récompense : Ras de cou mandragore FINAL FANTASY XIV

ps : Dsl pour le double post je savais pas qu'on pouvait pas éditer ^^

[Spass]

On charge un peu trop la mule

Tout à commencé lorsque ma patronne m'a de nouveau convoqué pour une nouvelle tâche.
Je prend donc mes deux jetons, et avant de partir elle effectue de petites vérifications d'inventaire et de stockage auxquelles je ne prend jamais pars. C'est aussi mon travail de ne pas discuter.
Je m'en vais dans la forêt afin de lui ramener un objet de valeur.
Lorsque je tombe enfin sur quelque chose d'intéressant, des lingots de durargent de très bonne qualité, j'ouvre mon sac pour les transporter, et là surprise*!?

Plus aucune place*! Comment est-ce possible*?! Je suis ébahie*!

Je réfléchis pour trouver une solution. Il est hors de question que je porte une charge aussi lourde au bout des mes bras sur autant de distance. C'est que je me suis bien éloigné de la maison pendant ma balade. Que faire*?
Si seulement elle ne m'avait pas remplis mon sac à ras bord*! J'aurais pu remplir ma tâche comme il faut*! Tout en râlant, je décide de me rendre dans un camp sur la route afin de trouver acheteur pour les lingots et de dégoter autre chose pour ma patronne.

C'est comme ça qu'à la fin du temps imparti, je suis rentrée avec un petit pot de sève d'érable que j'ai récupéré sur le chemin.
Elle a accepté mon maigre butin et tout s'est passé comme d'habitude.
En revanche elle m'a renvoyé en mission, plusieurs fois, et toujours sans remarqué que je n'avais plus aucune place dans mon sac*!
Il lui aura fallu plusieurs semaine avant de comprendre ce qui n'allait pas. Et aujourd'hui au lieu de m'envoyer n'importe où pour récupérer n'importe quoi, elle me donne enfin des tâches beaucoup plus précises. Ce qui nous arrange toute les deux.

J'espère qu'un jour on trouvera une solution pour ce manque de place.

305 mots

Personnage : Suyu Dunharrow
Monde : Ragnarok
Objet : Boucles d'oreilles oiseau bleu

[TiffaPrecious]

Salut,

Moi c’est Eliot…

Je suis heureux d’avoir le droit à la parole, enfin je peux sortir du silence et vous raconter ce qui se passe réellement derrière la sonnette!

Effectivement, Namaste, ma copine servante miqote, et moi avons décidé de partir de la maison de guilde.
Nous n’en pouvons plus d’être martyrisés par les servants des autres. Il y a de tout, vous devriez voir ça ! De vils roegadyns et de gros humains prêts à tout pour obtenir notre ration de risotto aux truffes. Maintenant que nos maitres ont de meilleurs plats pour leur raid, nous héritons de ces mets et profitons de leurs saveurs encore inconnues.
C’est ainsi que moi Eliot De Fellala, lalafell de père en fils depuis… Heu... depuis toujours, suis-je bête !! Et futé à mes heures, j’ai élaboré LE plan.

*frappe*
Eliot : « Aieuuuuh pourquoi tu me frappes ?? »
Namaste : « Menteurrr ! C’est mon idée !»
Eliot : « Pardon ♥. »

Bon, revenons en à mon, … notre idée.

Namaste et moi, nous sommes aperçus que certains logements étaient abandonnés. En effet, certains maitres ont l’air de ne plus jamais se connecter… Quel dommage, certains ont de très belles maisons, faut l’avouer.
Aussi, après avoir répertorié toutes les maisons, de tous les secteurs (On ne chôme pas nous ! On a juste dû ramener de simples herbes de moko ou encore poissons à Tiffa. Autant dire qu’elle n’était pas très satisfaite), et après s’être assurés que les propriétaires ne reviendront jamais, (comment ? En interrogeant les servants restés dans les murs malgré l’absence de leur maitre. Il suffit de d’actionner la sonnette et dans un tourbillon de poussières d’étoile, nous sortons de notre repère, comme les génies…) Bref, nous démontons donc le toit et les murs des maisonnettes abandonnées.
Namaste se contente de ramener une teinture spéciale trouvée chez son teinturier préféré, "elle ne veut pas se casser une griffe". Maitresse dit que c’est pour recevoir ces teintures ou des armes de primordiaux qu’elle nous a engagés et non pour mes « objets inutiles ». Elle ne comprend pas notre idée et se demande comment un être si petit (60 cm les bras levés!) peut transporter ça.
Mais je ne perds pas espoir, un jour, elle comprendra que Nam' et moi avons besoin de repos et d’intimité derrière une sonnette privée, calmement placée dans une petite maisonnette de la lavandière. Un jour elle investira dans une maison rien qu’à nous et, dans ce havre de paix, je pourrai déclarer ma flamme à ma belle Namaste.
Elle refuse d’en entendre parler, « elle n’aime pas les lalafells ». Alors, un jour, je prendrai un philtre d’illusion pour servant, je trahirai mes ancêtres, mais, une fois miqote elle m’aimera. Pour sûr!

J’vous laisse, Merci de m’avoir lu…

Au fait, n’hésitez pas à appeler vos servants, vous sauvez peut-être la collation d’un autre.

*Ding Ding*
« Bonjour Maitresse, que puis je faire, pour vous? »

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496 mots
Tiffa Precious
Phoenix
Foulard de la sagacité notoire FINAL FANTASY XIV

[Souris_Verte]

Le plus difficile rôle à occuper au service de la Roegadyne Souris Verte était incontestablement celui de pêcheur, et il était, par hasard, revenu à une timide Lalafelle surnommée "Giraffa", atteinte de la phobie des félins et, plus particulièrement, de la peur du chaton coeurl de son employeuse, bête féroce qui dérobait le poisson presque à chaque fois que la servante en ramenait.

Exaspérée par ce qu'elle interprétait comme de l'incompétence, Souris Verte finit par confier une dernière tâche de pêche à Giraffa, avec pour seule impérative de "ramener un gros machin", sous peine d'être renvoyée (à grand coup de pied dans le derrière).

La menue Lalafelle avait bien pensé rapporter le premier gros objet qu'elle trouverait mais elle se doutait bien que par "gros machin", sa patronne désirait un imposant poisson, crustacé ou encore mollusque; enfin, une créature marine, quoi.

Ainsi, résignée, Giraffa décida de tenter de pêcher à un endroit nouveau, incongru même, et surtout inconnu du bébé coeurl chapardeur de prises; tant qu'elle ramenait quelque chose, elle se dit que la taille ne compterait pas tant que ça, qu'elle pourrait dire que c'était bien assez gros pour ses bras lalafelliens, que...

Un poisson avait mordu à l'hameçon. Fébrile, Giraffa entreprit de sceller hâtivement sa prise, se voyant déjà courir à travers champs et villes afin de sauver son emploi (et peut-être sa peau des griffures d'un diabolique chaton).

En quelques gestes habiles, la Lalafelle avait sorti de l'eau un poisson tout à fait commun de par sa taille, ce qui était décevant, mais annonçait maintenant le départ de l'étape la plus risqu...

Un miaulement guttural. Giraffa se tourna lentement, luttant contre la peur menaçant de la tétaniser entièrement. Là, derrière un bloc de pierre moussu: un chat! Pas le jeune coeurl volant habituellement le poisson, non, mais un énorme matou au regard affamé, quasi-sanguinaire.

Le sang de Giraffa ne fit qu'un tour: rassemblant tout son courage, elle bondit, canne à pêche en main et prise encore frétillante au bout de l'hameçon, pirouettant au-dessus du fauve miniature aux proportions conséquentes et, l'animal esquivé, détala, gagnée par un esprit marathonien, en direction de la sonnette la plus proche, ne sentant plus que le vent sur son visage et le poids, finalement important, du poisson à l'autre bout de sa canne.

La servante lalafelle atteignit la sonnette en avance, l'esprit embrouillé par son effort paniqué; Souris Verte, sa patronne, l'y attendait, ce qui était comme un signe du destin aux yeux de Giraffa.

-WOAH!, s'exclama la Roegadyne, MAIS C'EST ÉNORME! Alors, là, chapeau!

L'aventurière continua à s'extasier sur la prise de sa servante, servante qui se demandait si on ne se moquait pas d'elle et, tournant la tête, vit qu'elle avait, en fait de poisson, ramené... un gros minou.

Giraffa, épuisée, se mit alors à sangloter.



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Personnage: Souris Verte
Monde: Zodiark
Prix: Ras de cou mandragore

[Mylee]

Les deux aventuriers étaient attablés à l'auberge des Sables mouvants, elle sirotant son café crème, lui dégustant sa ale bien fraîche. Elle soupira.

"hmmm ? l'interrogea-t-il.
"Je crois que ma servante eut ma peau..."

Il la regarda, un instant interdit, puis éclata de rire.

"Allons donc ! Il n'y a pas de raison ! Nous sauvons leur monde et nous leur offrons du travail. Qu'est-ce qui te fait penser ça ?"

Elle hésita en songeant à la petite lalafelle qu'elle avait embauchée quelques mois auparavant. Son sourire, alors avenant, s'était peu à peu métamorphosé en rictus malsain. Souvent, alors qu'elle s'éloignait, elle sentait sur son dos son regard pesant. Mais surtout...

"ces dernière semaines, elle me ramène des choses étranges... Des fioles de poison, le plus souvent. Et j'ai désormais toute une collection de dagues."

Son compagnon rit de nouveau.

"Si elle en voulait à ta vie, elle ne te ramènerait pas les fioles, des boissons dans lesquelles elle les aura versées ! Tu te fais des idées, je te dis !
"D'ailleurs, il est l'heure que j'aille la voir. Souhaite moi bonne chance."

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Personnage : Ulan Himaa
Monde : Ragnarok
Prix : Ras de cou Ariman

[Aaspa]

Hector

Tatin – la Mi'qote qui m'accompagne – pêchait tranquillement, essayant vainement d'attraper
un poisson que Dame De la Tarte souhaitait collectionner (tu la connais bien, parfois ses demandes
sont étranges). Puis est apparu quelque chose d'incroyable. C'était comme un amas velu, détrempé,
nageant en zigzag entre les racines menaçantes des Morbols alentours.

Tu ne devineras jamais, c'était un chat, un chat gigantesque ! Mais si ! Je t'assure ! Tout
tacheté, avec un gros pompon qui surmontait son arrière-train. Ses oreilles étaient minuscules, ses
pattes invisibles, dissimulées sous d'énormes bourrelets de graisse. Il miaulait dans l'eau, faisant
buller la vase, pataugeait difficilement et plongeait dans de grandes flaques en chassant sa proie,
une minuscule écrevisse pourpre, jusqu'à ce que Tatin, complètement ahurie, coince son hameçon
entre ses dents.

Hector – oui, nous lui avons donné un nom – hurlait sa douleur d'être pris au piège. Tatin a
paniqué, comme d'habitude, et elle a tiré si fort sur son fil de pêche que ce pauvre bougre de chat n'a
pu attraper son écrevisse tant désirée.

Tu aurais vu sa bouille... Il avait l'air si malheureux. Ne me regarde pas ainsi, je ne te mens
pas ! Imagine la scène. Hector qui se tortille tandis que Tatin crie son désespoir de pêcher un gros
minou plutôt qu'une carpe de l'opaline. Un gros minou !

Il était mignon Hector, avec ses grosses joues et ses petits yeux ronds. J'ai aidé Tatin à se
dépêtrer de cette situation et nous nous sommes isolées sur un rocher car les Morbols s'approchaient
dangereusement. Il était très apeuré en vérité.

Je n'ai rien compris à ce qu'il racontait, mais après l'avoir séché, il a commencé à ronronner.
Tu sais, dès que quelqu'un ronronne, je me mets à ronronner aussi, c'est plus fort que moi. Tatin a
suivi et nous nous sommes blotties contre Hector, comme s'il était un coussin réconfortant.
Sûrement était-il rassuré par notre présence.

Lorsque nous sommes rentrées, Dame De la Tarte fut tellement surprise de voir un si gros
chat qu'elle voulut l'embrasser. Quand je te dis qu'il est mignon ! Sauf qu'en voulant le porter dans
ses bras, une douleur du feu d'Ifrit lui a enflammé les lombaires. Elle l'a brusquement relâché et il
est retombé sur ses pattes en poussant un petit couinement.

Ah non, celui-là, elle ne pouvait pas le mettre dans sa poche ! Madame abat sa hache sur des
monstres plus grands que la plus immense maison de La Coupe, et voilà qu'elle se bloque le dos
avec Hector. Incroyable non ? Un lumbago oui. Si je te le dis ! Elle reste à la maison pour le
moment, elle se repose.

C'est pour cela qu'on en profite un peu, Tatin et moi. Quelle meilleure tâche que de griller au
soleil sur un transat, à Costa del Sol ? Tiens, à ce propos, je vais te prendre deux popotos, ça fera
l'affaire pour la mission actuelle... Que dis-tu ? Ah, Hector ! Tatin le chouchoute très bien !

499 mots
Merci d'avoir lu



Personnage : Aaspa Delatarte.
Monde : Zodiark.
Objet : Boucles d'oreilles oiseau bleu.

[Azelia]

Odhel poussa un soupir, leva ses yeux dorés au ciel et lissa d'une main ses longues oreilles duveteuses. Il ne restait que trois heures avant son retour de mission et sa besace était vide. Botaniste de métier, le miqo'te s'était épuisé à arpenter mille forêts sans trouver une plante rare à récolter, et ce n'était pas faute d'avoir essayé... Ses pas l'avaient conduit jusqu'aux terres gelées du Coerthas et malgré son épais pelage noir, le miqo'te commençait à sentir le froid percer ses bottes de travail. Il frissonna, planta d'un coup précis sa hache dans un épicéa et se mit à chercher du regard un coin sec où s'asseoir.

Il se dirigeait vers une pierre lorsqu'un grondement terrible lui fit rabattre les oreilles. Son corps nerveux se plia en deux, il récupéra rapidement sa hache et fila se mettre à l'abri derrière un rocher.
Retenant sa respiration, Odhel risqua un œil pour observer les alentours. À quelques mètres de lui, un combat faisait rage et deux énormes créatures surgirent d'on ne sait où. Odhel retint un cri d'effroi : un Behemot de belle taille était aux prises avec un yéti presque aussi gros que lui !
«Surtout, ne pas bouger, ne pas faire de bruit.» se dit-il, peinant à ne pas feuler tant il avait peur.
Odhel n'était pas un chasseur, mais il connaissait les dangers qui guettaient aventuriers et servants en Eorzea. Il s'étonna pourtant, les yétis étaient rares dans cette partie du Coerthas, sans doute venait-il de ces terres sauvages et méconnues, plus au nord. Les deux monstres étaient de force égale et gravement blessés. Dans une dernière étreinte, ils s'effondrèrent tous deux, dans un même hurlement.

Le calme était revenu. Après quelques secondes d'hésitation, les rares animaux de la région reprirent leurs habitudes et au loin, Odhel perçut le hurlement des loups des neiges. Ils arriveraient vite sur les lieux pour nettoyer la zone. Il fallait fuir.
D'un pas feutré que trahissait seul le crissement de la neige, Odhel descendit la courte pente qui le séparait des cadavres. Il ne pensait pas s'y attarder quant un son familier lui parvint aux oreilles. Il s'arrêta net, le cœur battant et se dirigea prudemment vers de maigres fourrés. Ce son qu'il avait entendu, il n'y aurait pas prêté attention s'il n'avait pas ressemblé... À un miaulement. Prudemment, le botaniste écarta les branches cassantes du buisson, du gui de Thavnair à en juger par les petites baies blanches, et découvrit non sans surprise, un petit de Yéti.

Le regard méfiant du miqo'te se voila un peu et il n'osa se retourner vers le corps sans vie de celle qui devait être sa mère. Le bébé le regardait avec de grand yeux ronds et naïfs, le servant sourit et tendit les bras vers le petit yéti. Celui ci ne se débattit pas, mais Odhel ronronna doucement pour l'apaiser.
«Ne t'en fais pas, murmura-t-il, dame Azelia saura prendre soin de toi.»

495 mots
Personnage : Azelia Brown
Monde : Phoenix
Prix souhaité : Boucles d'oreilles Oiseau Bleu :3