« Père, seuls les sauvages recourent à la guerre » affirma Fourchenault, poursuivant le plaidoyer de sa fille. « C’est une pratique que les sages abhorrent. En tant que Sharlayanais, il en va de notre devoir d’observer et d’archiver le cours de l’histoire, mais en aucun cas de chercher à le modifier. Notre civilisation ne progressera pas au travers de conflits vains mais en transmettant nos connaissances aux générations futures. »
« Je t’ai déjà dit que tu ne me feras pas changer d’avis, Fourchenault » répondit Louisoix, visiblement las. Il avaient eu la même conversation, presque mot pour mot, au moins une douzaine de fois en autant de jours. «
Ignorer l’appel à l’aide de ces gens, ce n’est pas de la sagesse, c’est de l’indifférence. Et je crains que ce genre d’attitude passive ne nous fasse guère avancer sur la voie du progrès... Je comprends parfaitement que tu veuilles épargner à ces enfants les horreurs de la guerre, c’est pourquoi je ne vous force nullement à retourner en Éorzéa à mes côtés. La vie nous impose de faire des choix, mais nous devons aussi protéger ce qui nous est cher. »