Concours d'histoires effrayantes - Sujet de participation

[Aringo]

Personnage : Aringo Darknight
Monde : Shiva
Récompense : Barde noble.

Après moultes péripéties notre jeune aventurier Aringo, souhaitant se prendre quelques jours de congés, eu ouï-dire qu'une retraite en pleine mer, à quelques yalms de Limsa, lui procurerait le calme et le repos dont il avait besoin. C'est alors qu'il prit le large sur le dos de son fidèle destrier en quête de repos.

Après 3 jours de voyages, il finit par arriver sur une île sinistre, où seul une montagne se dessinait au loin avec à son sommet, un manoir des plus étranges.

Une fois arrivé sur place, il fît la rencontre d'un personnage énigmatique se proclamant comte de ces lieux et du nom de Lalacul. Il lui fit visiter son domaine et lui présentât un banquet des plus coqués pour un simple Lallafell. Après un copieux repas la fatigue se fit ressentir et il prit congé dans ses appartements. Mais avant même d'arriver à la porte de la salle à manger, il perdit connaissance.

Après un réveil difficile il s’aperçut qu'il était attaché à une table, dans les tréfonds du manoir, mais l'horreur se fit ressentir lorsque ces yeux se figèrent devant une multitude de cadavres, embroché par-ci par-là dans la pièce, comme desséché. Un bruit de pas se fit entendre, et un rire sinistre retentit dans la pièce...

Le comte s’approcha de la table et commença à lui expliquer les raisons de cette abomination. Tout en racontant son histoire, il planta diverses aiguilles dans le corps de notre héro avant de prendre en main une scie chirurgicale. Et lorsqu'il approcha sa lame du bras de l'aventurier il lui révéla que seul un Roegadyn aurait pu le mettre en échec. Il commença à cisailler et des cris de douleurs atroces retentirent à travers tout le manoir pendant des heures durant. Puis, un silence.

[Wendolia]

Personnage : Raido Wendolia
Monde : Moogle
Objet : Foulard de la sagacité notoire

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Raido profitait d'une glaciale soirée d'automne dans la chaleur de sa maison à la Coupe.
Bien enfoncée dans son fauteuil tomberry, un feu crépitant joyeusement dans la cheminée, la jeune Au Ra lisait. Un bébé Coeurl ronronnait sur ses genoux, le menton posé sur ses pattes croisées.
De son sous-sol, Raido entendait à peine la fureur de l'orage au dehors. Alors qu'elle s'assoupissait, un bruit de verre cassé la tira brusquement de sa torpeur. Hagarde, elle se leva et son Coeurl, délogé, miaula de dépit.

La jeune femme monta les escaliers pour constater les dégâts. Une fenêtre brisée laissait entrer un vent froid qui soufflait des papiers partout dans la pièce.
Étrange. Aucun objet ne se trouvait au sol, il ne grêlait pas et les arbres se trouvaient trop loin pour atteindre les fenêtres... Comment celle-ci avait-elle pu être cassée ?
Raido, encore abrutie de sommeil, se contenta de cacher le trou avec une bannière murale, en attendant de pouvoir remplacer la vitre.

De retour en bas, un horrible frisson remonta jusqu'à sa nuque. Le bébé Coeurl grognait et crachait, ses poils anormalement dressés sur son dos.
Il fixait quelque chose dans un coin de la pièce.

Mais il n'y avait rien.

[Meryl-ZT]

Allongée dans l'herbe, bercée par le doux son des cascades de la Lavendière, Meryl profitait d'une journée de repos bien méritée. Voilà plusieurs heures que le soleil s'en était allé, le quartier résidentiel était désormais plongé dans l'obscurité, uniquement éclairé par une lune timide qui se cachait derrière les nuages.
Alors que Meryl s'apprêtait à rentrer chez elle, un cri soudain vint rompre sa quiétude. Ce n'était autre qu'un appel à l'aide.

D'un geste habile, Meryl fut sur ses pieds, hache prête à l'emploi. Celle-ci s'élança en direction du pont faisant face à la cascade, guettant le moindre mouvement. Une fois arrivée, personne à l'horizon. La nuit était à nouveau plongée dans un calme presque déconcertant.
Alors qu’elle allait rebrousser chemin, Meryl aperçut du coin de l’œil un mouvement en contrebas, sur la rive. Une jeune hyur habillée d’une robe blanche y était allongée, essayant de se relever.
Sans hésiter, Meryl prit son souffle et plongea dans la rivière. Quelques secondes plus tard, elle remonta à la surface, les yeux rivés vers l’endroit où la jeune fille se trouvait. Celle-ci s’était volatilisée.

L’aventurière balaya la zone du regard, cherchant ardemment à localiser la jeune hyur, mais celle-ci semblait bel et bien avoir disparu. Au même moment, de sombres nuages vinrent se glisser devant la lune. La Lavendière fut engloutie par l’obscurité.
Meryl se dirigea vers la rive pour sortir de l’eau mais un léger remous attira son attention. Avant que la jeune femme ne puisse réagir, elle ressentit une forte pression sur ses jambes. La seconde suivante, elle était attirée sous l’eau. La dernière chose qu’elle put voir était deux yeux rouges, alors que son corps sombrait dans une rivière qui semblait sans fond.

Quand la lune refit surface, il ne restait aucune trace de l’aventurière. La seule chose que les résidents purent trouver au petit matin était sa hache, brillant au fond de l’eau, juste devant la cascade.


Nom du personnage : Meryl Dayne
Nom du monde : Moogle
Barde noble

[Sny_de_Treves]

“Bien le bonjour cher ami, et bienvenue dans mon humble manoir. Je vous attendais. Mais prenez donc un siège, je m’apprêtais justement à commencer mon histoire.”

L’homme s’installe dans son fauteuil, au centre de la pièce, face à ses auditeurs. Il les parcourt du regard, le sourire aux lèvres.

“Il y a de cela fort longtemps, alors que la famille Haukke ne s’était pas encore installée dans son manoir, alors même que celui-ci n’était pas encore construit, vivait au fin fond de la forêt, une famille. Installés dans une sympathique bicoque en bois, se nourrissant de la chasse et de leurs cultures, un couple et leur petit garçon vivaient paisiblement, isolés du monde. Ils ne possédaient bien évidemment pas tout le confort dont on pourrait rêver, mais ils n’avaient de compte à rendre à personne.
Cela faisait bien des années qu’ils avaient choisi cette vie, après quelque mésaventure avec de puissants personnages. Ils n’avaient pas vraiment eu le choix, mais ils n’éprouvaient pas le moindre regret. Après tout, rien ne venait jamais perturber le cours de la vie dans ces bois. Tout du moins ils le pensaient.

Un jour, des bruits étranges firent leur apparition à l’orée du bois. De prime abord, ils ne s’en inquiétèrent pas. Ce n’étaient pas la première fois qu’il y avait du mouvement dans les bois, des convois devaient sûrement circuler non loin. Pourtant, plus le temps passait, et plus le son se rapprochait. Les bruits se faisaient plus réguliers, plus intenses, mais leur source restait inconnue. Il n’agissait pas là de quelque chose d’ordinaire. Non, c’était comme… un souffrance qui s’exprimait.
Bien sûr, les parents se mirent en quête de son origine, mais ils eurent beau ratisser la forêt de long en large, rien n’expliquait ce phénomène. Ils avaient presque abandonné lorsqu’un détail attira leur attention, un manoir trônait au centre de la forêt.
Ils n’avaient aucun souvenir d’une quelconque bâtisse à cet endroit, pourtant il était là. Comment pareil bâtiment aurait-il pu être terminé en si peu de temps ? Et surtout, comment la majeure partie de la forêt avait-elle pu disparaître ?
Interrompant leur réflexion, un homme sortit par la porte d’entrée, provoquant un grincement désagrable Il était vêtu d’un costume de majordome aux couleurs fades. Ses cheveux, sombres et semblant à la paille, s’accorder parfaitement avec son visage morne. Face à ses visiteurs, il tenta un sourire maladroit, qui lui donnait un air malsain.
Peu rassurés par cet homme, le couple se rua chez lui sans un mot.

Alors qu’ils arrivaient sur le seuil, ils perçurent une sombre présence qui les suivait. À leurs pieds, une ombre s’étendait qui semblait provenir les poursuivre. Ils furent pris de panique et se pressèrent de s’enfermer dans leur maison.
Depuis l’intérieur, ils guettaient la forêt à travers la fenêtre. Les secondes devenaient heures. Les ombres projetées par le soleil couchant encerclaient désormais la maison, dansant au gré des derniers rayons. Le couple était tétanisé, incapable de détacher son regard de ce bal spectral.
Des coups se firent entendre à la porte. D’abord ténus, puis plus violents. Face à l’absence de réponse, ils se stoppèrent, laissant place à une voix vieille et rocailleuse.
Un homme, sûrement celui du manoir, s’excusait de leur avoir fait peur plus tôt, et se présentait comme le majordome de la famille Haukke. Selon lui, ces derniers venaient de s’installer dans la région, et aurait volontier rencontré leurs voisins. Ils les invita donc à venir dîner le soir même, à la suite de quoi, on entendit des pas s’éloigner.”

L’homme fait une courte pause.

“Bien sûr, ils furent d’abord méfiants, mais la curiosité était bien plus forte. C’est ainsi qu’ils se trouvèrent chez les Haukke pour le souper.”

Il accompagne cette évidence d’un geste de la main.

“Le repas fut plutôt banal, contrairement à ce à quoi ils s’attendaient. Le manoir était aussi sobre à l’intérieur qu’à l’extérieur, à tel point que si l’on leur avait demandé de le décrire, il n’aurait eu aucun détail à donner. Cette sobriété semblait, par ailleurs, être aussi une caractéristique de la famille Haukke. Leurs hôtes se composaient d’un homme et d’une femme vêtus de vêtements simples et uniformes, tous d’une teinte grisâtre ou noire. Ils ne parlaient que peu, mais arboraient toujours un sourire qui leur donnait l’allure sympathique et bienveillante. Ils invitèrent d’ailleurs la famille à revenir les voir quand ils le souhaitaient, ce qui arriva.

La peur se dissipa vite chez la famille, et ils finirent même par apprécier les Haukke. Ils leur rendaient souvent visite, voyant au passage que le manoir continuait de s’agrandir. Ils y allaient pour dîner, pour le goûter… Ils y allaient finalement tout le temps !”

L’homme se penche vers son auditoire, comme pour plus d’intimité.

“C’est en début de soirée qu’ils eurent cette révélation. Ils devaient se rendre au manoir pour le dîner lorsque le père interpella sa femme. Il lui demanda pourquoi ils allaient si souvent là-bas.
Elle lui répondit bien évidemment qu’ils étaient amis et qu’il était naturel d’aller voir ses amis de temps à autre mais il ne fut pas convaincu.
Il renchérit en lui demandant de réfléchir. Depuis combien de temps étaient-ils amis ? Depuis quand étaient-ils aussi proches ?
Elle s’apprêtait à répondre que cela avait toujours été le cas lorsqu’elle se figea… Cela n’était pas vrai, ils ne se connaissaient que depuis quelques jours. Mais alors pourquoi la situation était-elle ainsi ?”

Il fixe un instant ses invités en silence, laissant la question résonner dans leur esprit.

“Ils mirent leur fils dans sa chambre en lui interdisant de sortir avant de se rendre chez les Haukke. Ils ne pouvaient pas prendre de risque.
Ils sortirent d’un pas frêle, hésitant, reflétant leur anxiété. Aucun d’eux n’avait vraiment envie de faire le chemin, ils ne voulaient pas de réponses, ils voulaient juste vivre en paix… mais si les Haukke étaient un danger pour leur fils, ils se devaient de le protéger.
Plus ils avançaient dans le bois, plus leur pas se faisaient sûr. Leur visage passait lentement de peur à joie, tandis que leur esprit se délestait de son poids.”

L’homme se redresse.

“La mère s’arrêta. Elle se sentait comme si elle venait de se réveiller. La peur était revenue, plus grande encore. Elle tira le bras de son époux, qui avait presque le sourire au lèvre. Elle l’appela plusieurs fois, jusqu’à ce que son sourire laisse place à sa conscience.
Ils se regardèrent un instant, terrifiés par ce qui se passait, avant de constater plus terrible situation encore. Autour d’eux, la forêt, jadis luxuriante et lumineuse, n’était plus qu’un marécage sordide parcouru d’une épaisse brume violacée.”

L’homme prend une voix moqueuse, fixant l’invité au centre de la salle.

“Bien sûr, ils ne revinrent jamais chez eux.”

Il détache le regard, reprenant une voix plus monotone.

“Leur garçon était inquiet, mais il savait qu’il était plus sage de rester chez lui. Il resta comme cela toute la soirée, la boule au ventre, mais il comprit bien vite que ses parents ne rentreraient pas. Il passa ainsi la journée du lendemain dans un état morose, le visage creusé par les larmes. Plus personne n’entendit d’ailleurs parler de lui.”

L’homme marque de nouveau une pause.

“Au bout de quelques jours, à l’insu du garçon, l’ombre fit de nouveau son apparition sur le pas de la bicoque. On entendit quelques coups, qui ne reçurent jamais de réponse. Ces derniers se firent alors plus instants, mais en vain…
Le majordome força alors l’entrée d’un simple coup d’épaule. Il fouilla la maison de fond en comble et finit par trouver le garçon. Il était recroquevillé sur son lit, tremblant, le visage pâle et les joues creusées. Ces derniers jours avaient dû être terribles pour lui. Le majordome le prit sur son épaule et repartit en direction du manoir.
Les Haukke le firent installer dans une chambre pour qu’il se repose.
Ils prirent la décision de le recueillir, et ils l'élevèrent comme leur propre fils...
Mais le garçon finit par découvrir la vérité. Parcourant le manoir, découvrant des portes dérobées et des trappes, il découvrit le sous-sol. Un lieu de souffrance où l’inhumain était commis. Des expériences, des sacrifices, de la torture… sans limite. Pas de distinction d’espèce ou de genre. Pas de protection pour les victimes. Seul la souffrance et le mal régnaient en ce lieu.”

L’homme esquisse un sourire.

“Ho je sais ce que vous pensez. Le garçon a bien évidemment fui. Ou en tout cas tenté. Mais ce n’était pas une option.”

Il appuie son propos d’un non de la tête.

“Il fut traîné au sous-sol, enchaîné… Il subit tout ce que l’on pourrait imaginer en voyant ce sinistre endroit. Et il assista à bien pire encore.
Des semaines durant, il endura le pire. Son physique et son mental furent brisés, encore et encore ! À tel point qu’il en devint un patin.”

Emporté par son récit, l’homme se lève d’un bond, ses gestes accompagnant ses paroles.

“Mais la meilleure partie, le final, fut sa transformation ! Lorsqu’il eut enfin droit au rituel des ténèbres ! Alors il acquit enfin le pouvoir de la nuit… Il fit enfin partie de la famille Haukke...”

L’homme se rassoit calmement dans son fauteuil, faisait couiner le cuir.

“Avec le temps, la famille Haukke finit par disparaître. On n’entendait plus parler d’eux, et les quelques-uns assez courageux pour aller s’aventurer dans la forêt ne trouvèrent qu’un manoir abandonné et délabré. Bien sûr, certains petits malins firent circuler des rumeurs à propos de voix et autres phénomènes qu’ils auraient perçus à l’intérieur de la vieille bâtisse, mais ce n’était qu’une façon de se rendre intéressants.”

Avec le retour du silence, l’on remarque que les autres auditeurs ont disparu.

“Je vois que vous êtes toujours là. Je suppose donc que mon histoire vous a plu ! Mais laissez-moi donc vous conter la partie la plus intéressante !”

Le sourire de l’homme s’accentue. Il se lève et marche lentement vers son dernier hôte.

“Il est une légende qui circule à propos de ce garçon. Certains disent qu’il serait toujours là. L’on raconte même que, lors de la veillée des saints, il sortirait de sa tanière pour accueillir dans son manoir d’éventuels invités en quête de frissons.”

Il s’approche, près, plus près. Il se penche. Sa bouche effleure l’oreille de son invité… de mon invité…
Il chuchote.

“Mais cela n’est qu’une histoire, n’est-ce pas ?...”

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Sarcan Lunys
Phoenix
Barde noble

[Sny_de_Treves]

J'ai malencontreusement envoyé mon message alors que je tentais de réduire sa taille au vu des limites du concours. Si il était possible de supprimer ce dernier et de ne compter que celui-ci, ce serait génial o/
Je mets ma participation ci-dessous.
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“Bien le bonjour cher ami, et bienvenue dans mon humble manoir. Je vous attendais. Mais prenez donc un siège, je m’apprêtais justement à commencer mon histoire.”

L’homme s’installe dans son fauteuil, au centre de la pièce, face à ses auditeurs.

"Il a fort longtemps de cela, vivait dans la forêt une famille. Isolés du monde, ils pensaient que rien ne viendrait perturber leur quotidien.
Pourtant un jour, ils découvrirent un manoir. Une bâtisse qui n’avaient jamais été là, et qui s’y trouvait malgré tout. Interloqués, ils frappèrent à la porte, qui leur fut ouverte par un majordome. Ce dernier les invita à entrer et les mena dans la salle de banquet.
Tout était prêt, un fabuleux festin. Le couple Haukke, qui venait d’arriver derrière eux sans un bruit, les fit asseoir et les accueillit comme des princes. L’ambiance fut festive et le repas dura si longtemps que personne ne vit les heures passer. Si bien que tous s’endormirent sans même s’en rendre compte."

L’homme esquissa un sourire.

"Le garçon se réveille seul, enchaîné dans une cellule. Un flot de questions submergea son esprit. Où était-il ? Qu’était-il advenu de ses parents ? Lorsque qu’il entendit des cris de souffrance au loin. Très vite, il paniqua. L’heure n’était plus à la réflexion, il fallait fuir ! Le garçon se débattit dans tous les sens, de toutes ses forces… mais ce n’était pas une option.
Le couple Haukke parut soudain, et à leur vue, il perdit sa vigueur, comme envoûté.
Il les suivit jusque dans une pièce enveloppée dans les ténèbres. De bougies furent allumées aux coins de la pièce… et la torture commença. Durant des jours, il fut soumis au pire. Son physique et son mental furent brisés, encore et encore !"

Emporté par son récit, l’homme se lève d’un bond, ses gestes accompagnant ses paroles.

“Mais la meilleure partie, le final, fut sa transformation ! Lorsqu’il eut enfin droit au rituel des ténèbres ! Alors il acquit enfin le pouvoir de la nuit… Il fit enfin partie de la famille Haukke...”

L’homme se rassoit calmement dans son fauteuil, faisait couiner le cuir.

“Avec le temps, la famille Haukke finit par disparaître. On n’entendait plus parler que d’un manoir délabré.»

Avec le retour du silence, l’on remarque que les autres auditeurs ont disparu.

“Je vois que vous êtes toujours là. Je suppose donc que mon histoire vous a plu ! Mais laissez-moi donc vous conter la partie la plus intéressante !”

Le sourire de l’homme s’accentue. Il se lève et marche lentement vers son dernier hôte.

“Il est une légende qui circule à propos de ce garçon. Certains disent qu’il serait toujours là. L’on raconte même que, lors de la veillée des saints, il sortirait de sa tanière pour accueillir dans son manoir d’éventuels invités en quête de frissons.”

Il s’approche, près, plus près. Il se penche. Sa bouche effleure l’oreille de son invité… de mon invité…
Il chuchote.

“Mais cela n’est qu’une histoire, n’est-ce pas ?...”

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Personnage : Sarcan Lunys
Monde : Phoenix
Objet : Barde de noble

[Lallalingo]

Bonjour à tous !

Le concours est maintenant terminé

Merci à tous et à toutes pour vos participations ! Nous annoncerons les gagnants à partir du 17 novembre.