Concours d'histoires effrayantes - Sujet de participation

[Linwin]

Nom du personnage : Yohan Muskettu
Nom du Monde : Ragnarok
Objet souhaité : Barde Noble


Lors d'une nuit sans lune où le brouillard dominait la forêt de Sombrelinceul, deux Hyurs aux nom de Thalos et Yohan se rendirent chez Buscaron pour casser la graine. Exécuter des missions, ça creuse.

En entrant, ils ne le virent pas, mais un grand Roegadyn très aimable le remplaça. Il leur proposa la spécialité maison : des burgers. Ils acceptèrent.

Au même moment, un Lalafel, qui ne connaît pas les lieux, demanda au Roegadyn où se trouve les toilettes. Celui-ci l'accompagna et revint quelques minutes plus tard.

Environ 20 minutes plus tard, les burgers arrivèrent. Thalos commença à manger et le trouva succulent. Yohan, qui aime bien rajouter un peut de moutarde, souleva le haut et se figea avec horreur. Il reconnu le visage du Lalafel parti aux toilettes. Il remit le haut un peut trop brusquement et fit signe à son ami de regarder. Mais quand il souleva à nouveau le haut, plus aucun visage. Avait-il rêvé ?

Après avoir bien mangé, Thalos s'absenta et descendit pour se rendre aux toilettes. Les minutes passèrent et Yohan, n'y tenant plus, décida d'aller le chercher.

Le couloir est assez étroit et assez sombre. il rentra dans les toilettes, mais aucun signe de son camarade. C'est alors qu'il entendit des pas. Il entrouvrit la porte et aperçu le Roegadyn s'en allant vers la porte au fond, donnant aux cuisines. Il décida de le suivre et, arrivé tout proche, entendit quelques sons et pu voir, par la fenêtre de la porte, 3 ombres. La première ressemble à un cuisinier Miko'te, la seconde au Roegadyn de service, et la troisième, à Buscaron en personne, attaché sur une chaise, et pratiquement nu. Le Miko'te semblait le badigeonner au pinceau et ajouter sur lui quelques condiments. Yohan entendit même le Miko'te chantonner tout en le garnissant. Le Roegadyn, lui, se contenta de ricaner et lui ordonna de le mettre au four et ne pas oublier qu'il y a d'autres invités dont un qui est déjà aux cuisines.

Yohan poussa un cri et tomba en arrière. Il devait sans doute parler de Thalos, prisonnier, attendant son heure de cuisson.
Le son se tut, et la porte s'ouvrit. Il vit le Miko'te avec un grand couteau tranchant, le sourire aux lèvres. Il s'approcha gentiment de lui tout en étant calme et chantonnant à nouveau. Au moment où celui-ci allait l'attraper, les lumières s'éteignirent complètement.

Lorsqu'elles se rallumèrent. Yohan avait disparu. Il avait profité de ce moment pour s'échapper.

Quelques heures plus tard, nous voyons dans la grande salle plusieurs invités en train de manger les plats joliment préparés représentant le Lalafel, Buscaron et Thalos.

Sauf qu'ils sont eux aussi sur une chaise en train de manger. Ce que Yohan a vu par la vitre n'était autre que des copies joliment imitées. Le Miko'te invitait les personnes dans sa cuisine privée pour confectionner une copie à base de viande hachée. Le visage du Lalafel n'était autre qu'une partie de son talent.

[Alcimera]

Alcimera Idaho
Moogle
Boucle d’oreille oiseau bleu


Alcimera Idaho, aventurière chevronnée, profitait d'un moment de repos bien mérité. À l'occasion de la Veillée des Saints, elle s'était installée à Gridania afin de profiter des festivités avec ses amis.
Alors qu'elle se baladait au Manoir Hanté à la recherche d'indices pour une énigme, elle perdit de vue ses compagnons et une brume épaisse commença à se lever. Elle eut un mauvais pressentiment et sentit monter son angoisse quand ses recherches pour trouver ses compagnons furent infructueuses.
Soudain, un cri retentit, venant du sous-sol du manoir. Alcimera se précipita aux escaliers et ralentit quand elle arriva sur place. Plus aucun bruit ne lui parvenait, elle approcha de la pièce centrale. Adossée au mur près de la porte, le cœur battant, elle jeta un coup d’œil à l'intérieur et ne put retenir un hoquet de surprise et d'effroi.
Une personne se tenait là, au milieu de la pièce, couverte de sang, et tout autour d'elle, les corps inertes de ses compagnons. Alcimera était tétanisée par la scène. La silhouette ne bougeait pas, tête baissée et un couteau à la main. Elle murmurait quelque chose.
Subitement, elle s'élança vers Alcimera en hurlant "Le cercle de la folie !" puis enfonça son arme dans le cœur de sa victime qui, les yeux écarquillés, ne réalisa l'identité de son agresseur qu'au dernier instant...

Alcimera, à sa grande surprise, se réveilla indemne. Mais quand elle réalisa où elle se trouvait, elle crût perdre la raison.
Elle était au Manoir Hanté et la brume commençait à se lever...
Elle n'avait pas le temps de réfléchir, il fallait empêcher un nouveau drame d'arriver, si c'était possible. Elle se rua aux escaliers du sous-sol et pénétra immédiatement dans la grande salle. Ses trois amis étaient là, bien vivants, elle soupira de soulagement. Elle ne put se retenir de prendre le plus proche dans ses bras.
Une vive douleur à l'épaule gauche et le charme se brisa. Quand elle réalisa que son ami la mordait, elle poussa un cri et sa raison vacilla. Elle vit ses deux autres amis s'approcher, la saisissant afin, semble-t-il, de la dévorer.
À cet instant, elle n'était plus qu'instinct. Elle saisit la dague à la ceinture de son (ex)camarade ninja et commença à taillader ces corps agrippés à elle dans une étreinte funeste.
Quelques instants plus tard, le corps couvert de sang, Alcimera marmonnait "le cercle" puis elle ricana "oui le cercle".
Elle releva la tête et se vit, terrifiée, sur le pas de la porte. Elle s'élança en hurlant...


Le lendemain, on retrouva Alcimera qui déambulait dans la forêt, l'air hagard. Personne ne sut ce qui arriva cette nuit-là.
On ne retrouva jamais ses compagnons, juste quelques flaques de sang, et Alcimera ne parla plus jamais : elle resta les yeux dans le vide, comme une coquille vide, un être vivant auquel on aurait retiré l'âme.

[AenslandLilith]

En cette nuit sombre de la Veillée des Saints, un homme sacrifia des vies afin de permettre aux forces maléfiques de revenir d’entre les morts afin de se venger. Il avait permit à un ascien de revenir de l’Enfer. Son nom ? Lahabrea. Le même ascien que Lyna Reinhard avait déjà défait quelques temps auparavant. L’homme avait accueilli cet être sans pitié et lui servait de réceptacle. Lahabrea avait un but bien particulier. Allier ses pouvoirs avec le dragon maléfique Nidhogg afin de faire régner la terreur sur Éorzéa. Cependant, il fallait accomplir un rituel demandant énormément de sacrifice. Alors, l’ascien commença ses sacrifices, réduisant l’espoir de vivre à néant. Les gens périssaient dans les grandes villes. Ul’dah, Gridania, Limsa… Et même Ishgard. Il avait le pouvoir de faire revivre les morts. Et les premiers ne furent autres que ceux qui avaient péris lors des combats d’autrefois. Des visages familiers, dont ceux des anciens guerriers ayant combattu aux côtés de Mlle Reinhardt. L’Ao Ra n’attendit pas une seconde de plus en entendant les gens hurler de panique. Certains disaient que c’était la fin du monde. Que la Guerrière de la Lumière les avait abandonnés. Les héritiers de la septième aube étaient déjà sur place, à se battre contre les êtres revenus d’entre les morts.

Lyna arriva trop tard. Ses amis avaient péris dans une lutte à laquelle ils n’étaient pas préparés. Les visages de ses compagnons étaient figés dans le temps. Certains semblaient torturés, d’autres avaient l’air apaisés. Elle s’approcha lentement du corps de ses amis avant de lever un regard furieux vers celui qui avait fait ça. L’ascien riait sous son masque rougeâtre. Et il provoquait la jeune guerrière. Armée de son livre, elle incanta un sort avant de voir sa fidèle Garuda apparaître. Il fallait combattre, coûte que coûte. Ou le fléau d’Éorzéa allait refaire surface, et aux côtés d’un ascien, le monde disparaîtrait dans les flammes. Elle avait déjà empêché Bahamut de revenir, elle pouvait bien empêcher Nidhogg d’en faire de même. Mais une vision d’horreur la prit avant qu’elle n’engage le combat. Ses anciens alliés se relevaient, les yeux ingurgités de sang avant de se tourner vers la jeune aventurière. Lyna recula, prise de panique. Elle tentait de se rappeler les mots qui lui avaient donnés la force de combattre. Il fallait le faire. L’Ao Ra commença à combattre ses amis, en les achevant une bonne fois pour toute, elle leur permettait de partir pour un monde meilleur. Mais avant d’atteindre l’ascien, une voix résonna dans sa tête. C’était Hydaelyn. Pour sauver ce monde, il fallait sacrifier une âme pure. Lyna allait devoir donner sa vie à l’ascien, et tout redeviendrait comme avant.

La jeune femme avança et s’écroula devant l’être ténébreux. Garuda tentait de sauver son invocatrice, en vain. L’ascien lui porta un coup fatal, et une puissante force s’emparait alors de son corps. Les flammes disparurent, l’ascien implosa et le monde retrouva ses couleurs. Tout redevenait comme avant, seulement, Lyna n’était plus.

Nom du personnage: Lyna Reinhardt
Nom du Monde: Cerberus
Objet souhaité: Barde Noble

[Sekhmeth]

Personnage : Sekhmeth d'Aldebaran
Monde : Phénix
Objet souhaité : Barde noble

Je n’en pouvais plus. Ces bêtes, ces choses douces dont la seule douceur est celle de leur duvet, m’insupportaient. Leurs paroles qui ne cessent jamais, leurs ordres, leurs quêtes qui n’ont ni queue ni tête, je n’en pouvais plus. Il m’a fallu du temps pour en arriver là, du temps à supporter ces êtres, ces choses. Ils me regardaient avec tant d’espoir en m’envoyant planer sur des montures inconfortables. Je devais m’accrocher à des pissenlits, non pas par la racine, ce qui l’empêcherait de voler au grès du vent, mais par des tiges plumeuses. D’une posture désespérante, les bras et pieds tendus, je voguais à leurs quêtes incessantes. Par exemple rendre faveur à des dragons, ou pire encore, divertir des dragonnets. Tout ça pour bâtir un hameau de paix, voilà leur excuse. Tout ça pour me soulager les nerfs, voilà la mienne. Ne croyez pas que c’est une haine récente. Non ! Dès que j’ai foulé pour la première fois ce chef-lieu de la race des dragons, je me suis trouvé confronté aux sottes demandes de ces énergumènes poilues. Pour leurs beaux yeux, ou surtout pour leurs promesses de récompenses, j’ai fait des allers-retours qui me prenaient des heures, tout ça pour qu’ils me demandent de repartir, une fois de plus. Je les hais, je les hais.

Cette haine s’est transformée en autre chose, un désir vorace de les voir mourir à petit feu. D’ailleurs, ils brûlent bien, chose que j’ai apprise de la mauvaise manière. Ils ont un duvet des plus inflammable. Je dois pourtant avouer que cette envie maléfique est née autre part. Dans le vieux continent, lorsqu’on me demanda de m’occuper d’une tribu cherchant à rappeler leur roi ancestral, un primordial. Un combat qui m’a épuisé, tout ça pour une maigre récompense de quelques bijoux que quelqu’un d’autre a pillés à ma place. Pourtant, être entouré de ces êtres morts à mes pieds a réveillé quelque chose en moi. Le point de départ à mes actes ignobles contre ces choses ignobles. Je les croyais attendrissants à une époque, maintenant je ne souhaite que leur éradication. Et en cette veillée des saints, je serais la damnée qui chassera les Moogles pour leur rappeler ce qu’est la peur. Ainsi, je me tiens prêt, derrière l’un d’entre eux, aux yeux innocents, à lui faire goûter mes lames. La seule question qui me taraude à l’esprit est : cela deviendra-t-il une habitude ?

[HildyElaHita]

Personnage : Hildy Ela'Hita
Monde : Odin
Objet souhaité : Barde noble

La créature du manoir


Forêt de Sombrelinceul , 31 de la 10ème Lune ombrale.

Ce soir, Hildy E. se rend au manoir hanté, et elle sait exactement où conduire son équipe : la chambre n°013 d'où l'on entend le rire strident d'une terrible créature. L'équipée traverse donc la lugubre forêt et pénètre dans la battisse. Il fait noir. Des lumières éparses reflètent leur vert, orange et violet sur les murs. Les araignées ont tissé leurs toiles entre les meubles et au coin des fenêtres. Les chats miaulent et les rats se faufilent dans leurs galeries. Au loin, on peut entendre les échos d'une chanson pour enfant.

Soudain, la musique s'interrompt, et un rire puissant résonne dans les profondeurs de l'effroyable demeure. Le sang d'Hildy se glace. Son estomac ne fait qu'un tour. Ses coéquipiers, pris de terreur, s'enfuient à toute jambe hors de ce terrible endroit. Mais l'aventurière décide de poursuivre sa quête seule. Déterminée, elle se dirige en courant vers l'origine du rire. Désormais, ses yeux se sont habitués au noir. Elle aperçoit des dizaines de citrouilles sur le sol et dans les airs. Des livres sont éparpillés dans les couloirs. D'un coup, plus rien. Le noir. La jeune miqo'te a perdu connaissance.

Quelques heures ont passé.

Hildy ne parvient pas à rouvrir les yeux. Les cordes, qui la ligotent, lui compressent ses poignets et le dossier de sa chaise lui fait mal au dos. Elle entend quelque chose qui se rapproche. La panique la saisit. Ses yeux s'ouvrent brusquement sous l'effet de la peur. La lumière l'aveugle. Elle n'aperçoit qu'une immense forme diffuse, blanche et orangée. Est-ce un fantôme ? Hildy n'avait jamais rien vu de tel dans ses aventures. La forme se rapproche, et soudain, une voix se fait entendre.
- Savez-vous où trouver des noix de kupo ?
- Ce... cer... certe... certainment, bredouille Hildy.

C'est avec stupeur, qu'elle découvre qu'un mog se cachait sous le déguisement d'un fantôme. Celui-ci riait, fier d'avoir dupé l'aventurière.

Réalisant avoir été piégée dans le cadre d'un mauvais canular, l'héroïne est prise de colère. Elle parvient à se libérer des liens qui la maintenaient sur la chaise, puis elle bondit sur le mog.

Soudain, l'Echo l'inspire. A quoi bon étrangler ce mog ? Il ne pensait pas à mal. Il n'a pas voulu la blesser. Se tenant à présent sur le mog plaqué au sol, Hildy sort une bourse en cuir de sa poche.
- Kupo ? demande la créature
- Tu m'as fichu la trouille de ma vie, mog. Mais maintenant que je te vois terrorisé à ton tour, je suis prise de pitié. Accepte donc ces quelques noix pour fêter la veillée des Saints. Et ne refais plus jamais ça !

L'aventurière lui donne la bourse remplie d'une douzaine de noix de kupo. Le mog désolé la remercie et présente ses excuses, jurant qu'il ne recommencerait plus jamais. Perturbée mais rassurée, l'aventurière se dirige vers la sortie du manoir. Elle a pu identifier la créature qui semait le désordre dans cette partie de la forêt, et va pouvoir expliquer la situation aux autorités gridaniennes.

La musique reprit. Il s'agissait de l'hymne que les mogs chantaient pour leur roi Moggle Mog XII.

[Kaorildu]

Nom du personnage : Kao Rildu
Monde : Ragnarok
Objet souhaité : Ras de cou mandragore

- C’est moi qui l’ai fait ! chantonna Æthelind en lui présentant fièrement sa dernière œuvre.
Kao sentit ses poils se hérisser en découvrant une reproduction de Calca, une des affreuses poupées de l’Antitour.
- Je vais la mettre dans la chambre avec les autres peluches ! s’exclama sa compagne avec un grand sourire.
- Non, l’interrompit immédiatement la miqo’te. Je vais faire des cauchemars si tu mets cette horreur dans la chambre, c’est hors de question!
Æthelind eut l’air très vexée :
- Puisque c’est comme ça, je la laisse là ! s’exclama-t-elle en la posant brusquement sur une chaise du salon. Moi qui pensais te faire plaisir !
L’aoranne partit se coucher d’un air furieux. Kao soupira. Elle était prête à subir une petite dispute plutôt que de dormir dans la même pièce que cette chose, que son instinct lui intimait de brûler.

Kao se réveilla en sursaut, le coeur battant. Sans surprise, elle avait fait un cauchemar horrible, où Calca était venue dans la chambre lui dire qu’elle paierait le prix pour l’avoir défiée. Dans un éclair fracassant, la poupée l’avait alors transformée en lalafelle. C’était ridicule en y repensant, mais tout avait l’air tellement réaliste...
- Qu’est-ce qu’il y a ? marmonna Æthelind .
- J’ai fait un cauchemar…. où ta poupée me transformait, avoua Kao d’une petite voix.
Æthelind tendit le bras et lui caressa la joue.
- Tu n’as pas du tout changé, c’était juste un mauvais rêve, la rassura-t-elle en la prenant dans ses bras. Je suis désolée, je ne pensais pas que tu en aurais si peur. On s’en débarrassera demain d’accord ?
Kao hocha la tête et se laissa câliner. Mais le rêve ne la quittait pas, et elle resta longtemps les yeux ouverts dans le noir.

Elle finit par se lever pour aller chercher un verre d’eau. Elle roula hors du lit et atterrit habilement à terre sur ses petites jambes potelées, puis elle quitta la pièce en remerciant une énième fois l’inventeur des portes automatiques, car la poignée était décidément bien trop haute. Ce n’est que lorsqu’elle arriva dans le salon et qu’elle dut escalader une chaise pour pouvoir atteindre le pichet d’eau sur la table, qu’elle comprit. Ses petits doigts boudinés lâchèrent le pichet, qui se fracassa bruyamment au sol. Sur la chaise opposée, Calca la regardait fixement, les yeux luisants. Kao hurla d’effroi.

Æthelind se réveilla précipitamment en entendant Kao crier, et rejoignit la lalafelle qui tremblotait dans le salon.
- Tu as encore fait un cauchemar ? Qu’est-ce qu’il y a ?
- Je suis vraiment devenue une lalafelle ! sanglota sa compagne. Regarde, je suis toute petite et potelée ! Ce n’était pas un rêve ! Elle m’a vraiment transformée ! gémit-elle.
Æthelind resta un moment interdite. Kao avait toujours été une lalafelle, cela n’avait jamais semblé lui poser problème... Elle jeta un œil à Calca, qui tourna lentement la tête vers elle avec un grand sourire. Æthelind hurla à son tour.

[alex4815162342]

Lorsqu'un coup de tonnerre retentit au beau milieu de la nuit, E'galyne se réveilla en sursaut, le cœur battant la chamade et le souffle court. Elle se plaça en position assise dans son lit, la transpiration perlant sur son front et dans son dos, suite à l'horrible cauchemar qu'elle venait de faire. Elle n'était pas sujette à ce genre de chose généralement, mais la vision d'horreur qu'elle avait eue il y a peu, avais surement laissé des traces dans son esprit. En effet, plus tôt dans la journée, elle avait exploré avec ses collègues aventuriers le terrifiant manoir des Haukke, suite à la demande de l'ancien majordome.

Reprenant ses esprits petits à petit, la jeune miqo'te décida alors de se lever afin de se rafraîchir un peu, avant de retenter de sombrer dans un royaume de rêves plus accueillant.

Se munissant d'une lampe à éclats de feu, E'galyne parcourait le quartier général de guilde tout en silence et arrivant rapidement dans la cuisine.*Elle imbiba un linge et se l'appliqua sur la nuque, tandis qu'elle fixait la lampe qui éclairait péniblement la pièce. Alors que son attention était captivée, elle entendit soudain un étrange grincement derrière elle et se leva aussitôt d'un bond. Puis un léger murmure se fit entendre au creux de son oreille tandis qu'un frisson lui parcourut l'échine.*L'éclat de feu qui alimentait la lampe s'éteignit alors, et E'galyne fut plongée dans la pénombre. Elle sentit alors une main aussi froide qu'un élémentaire de glace lui agripper la cheville, et hurla de peur avant de tomber sur le sol à cause de l'étreinte.*La main qui l'avait saisi relâcha sa prise et E'galyne resta tétanisée devant cette silhouette ténébreuse qu'elle ne pouvait que distinguer dans la pénombre.*La masse sombre s'avança alors en direction de la miqo'te, dans un étrange bruit mouillé et visqueux tout en poussant un hurlement plaintif étranglé.*L'être surnaturel commença alors à arriver au pied de E'galyne, qui tentait tant bien que mal de se débattre et d'appeler à l'aide ses compagnons.*La chose cauchemardesque se trouvait désormais au-dessus de la jeune femme, l'écrasant du poids d'une terreur indescriptible.*La chose ouvrit alors sa gueule béante et difforme et hurla tout en expulsant un liquide noir qui se répandit sur le visage de l'aventurière.

Alors que sa vue semblait s'obscurcir, son cœur fit un bond dans sa poitrine et la miqo'te se réveilla alors en sursaut dans son lit.*Regardant tout autour d'elle, et respirant difficilement, E'galyne réalisa bien rapidement que tout ce qui venait de se dérouler, n'était que le fruit de son imagination. Prenant, une grande bouffée d'air et se ressaisissant, la miqo'te souffla de soulagement tout en se réinstallant confortablement dans sa couche.*Essayant de nouveau de s'endormir, elle entendit alors, un léger murmure a son oreille, tandis qu'un léger frisson parcourut son corps.*Alors qu'elle ouvrit les yeux, sentant son cœur s'accélérer et sa gorge se serrer, elle ressentit une main glaciale lui attraper la cheville.

(497 mots)

Personnage : E'galyne Ulbik
Monde : Cerberus
Objet souhaité : Barde noble

[anglealexa]

Ses yeux ne voient que l'obscurité, il est à l’affût du moindre bruit. Son estomac le tiraille mais il doit être prudent s'il veut s'aventurer dans ce lieu qu'il connaît bien mais qui pourrait se révéler bourré de pièges. Sa respiration est calme et il décide d'agir. Il pose son minuscule pied nu sur le sol et ressent le froid jusque dans ses os: le feu a dû s'éteindre.
Déterminé, le jeune lalafell avance prudemment mais son estomac émet un bruit étrange comme une lamentation lugubre. Il se fige car il lui semble avoir entendu bouger puis il progresse à nouveau et se heurte à un obstacle. Il déglutit en avançant sa main vers la poignée et l'agrippe de ses petits doigts charnus. Il appuie de toutes ses forces et ouvre à peine la porte qui grince pour ne pas éveiller les soupçons mais il est un peu potelé au niveau de la taille alors il fait de son mieux pour rentrer le ventre et passer sans encombre.
Arrivé dans la pièce suivante, les choses se compliquent car l'obscurité est presque totale et le froid est encore plus vif. Pourtant, il ne renonce pas. Mato est le genre d'homme à ne pas abandonner même dans des circonstances aussi extrêmes. Il avance alors que le parquet émet des craquements sinistres, au cœur de la nuit, puis il atteint son but. Il grimpe sur un marchepied puis s'immobilise pour évaluer la situation. Il entend au loin des hululements qui auraient pu faire sursauter n'importe qui, mais pas lui, car il est près de son but et rien ne pourra l'arrêter. Il glisse sa main sur la surface légèrement poreuse puis il touche du bout des doigts quelque chose dont il s'empare fermement: cela lui sera essentiel pour la suite.
Son estomac se tord presque douloureusement et il sent sa bouche se remplir de salive. Il brandit le manche qu'il tient et se dit qu'il est temps.
De son autre main, il sort de sa poche un minuscule éclat de feu qui éclaire soudain très faiblement les environs d'une lumière orangée puis il le pose prudemment sur la table. L'atmosphère est irréelle, presque inquiétante. La lame du couteau qu'il tient dans sa main brille d'une lueur étrange mais son regard est déjà posé sur une petite masse informe et il se saisit entre deux doigts du linge qui recouvre son but ultime. Il le retire délicatement et ses yeux s'agrandissent tandis qu'une certaine odeur envahit ses narines. Il serre les dents pour s'empêcher de crier d'anticipation puis il enfonce son couteau avec aplomb: il y a une légère résistance mais il réussit à en découper un morceau. Ensuite, il enfourne dans sa bouche la deuxième part de gâteau qu'on lui a refusé tout à l'heure au repas alors qu'il en avait tellement envie. Son estomac ne crie plus famine et il se régale au point qu'on entend dans toute la maison des grognements de satisfaction.

Personnage : Mato Tarito
Monde : Cerberus
Objet souhaité : Barde noble

[Snow_Whyte]

Nom : Snow Whyte
Monde : Moogle
Prix : barde noble.

Le soleil se levait sur Lavandière : un beau jour de la 5ème lune ombrale. En préparant le déjeuner, Snow eu une idée : elle voulait se balader main dans la main avec sa femme, dans la forêt de Sombrelinceul. Snow prépara un pique-nique et elles se mirent en route.
C'était tellement agréable.
Alors qu'elles aillaient manger, Snow aperçu le Jocker Blanc.

- Viens Felena on va le suivre !

Felena leva les yeux au ciel. Snow était une vraie gamine quand elle voulait. Et ainsi, elles partirent à sa poursuite. Il courrait de plus en plus vite. Ce n'était pas à son habitude. Felena et Snow le perdit de vue.

- "Mais où on est ? Je ne reconnais pas cet endroit...
- Snow, regarde, un manoir.. On ne dirait celui de Haukke mais... Quelque chose est louche... Snow ? "

Snow n'avait pas attendu les explications de sa femme. Elle était directement partie à la porte du manoir.

- Viens Snow, on rentre. Quelque chose me dit rien qui vaille.
- Non on va voir ce qu'il y a dedans. Regarde la porte.. Il y a 5 sphères d'insérées...

Snow poussa la porte, et un flux d'éther transporta les épouses.

- De la bonne chaire fraîche, depuis le temps que j'attendais ça..

Snow regarda Felena, apeurée. Elle la réconforta.

- Vous ne sortirez pas vivantes d'ici. Je consumerai votre âme et votre corps ne sera qu'un vulgaire fantôme.

Snow entendit un cri. Felena tomba sur le sol. Snow la rattrapa. Elle était congelée. Non, il ne pouvait pas être trop tard. Qu'est ce qui c'est passé ?

- Et d'une. Bien plus facile que je n'aurai pensé... Cela en est même pas drôle. Abandonne la Snow, tu es seule maintenant.

La voix disparue. Je ne te laisserai pas. Jamais. Je te ramènerai, je te le promets.

Eos guida les pas de Snow. Le manoir était humide et sombre. Il y avait des araignées et des rats qui couraient partout. L'éther était intenable.

- il te reste 10 minutes à vivre Snow. Tu subiras en suite le même traitement que ta bien aimée.

Il devait bien y avoir un indice, ou bien quelque chose dans ce manoir. Snow n'avait pas peur. Elle avait confiance. Elle allait ramener sa femme et vaincre cette horrible créature.
Alors qu'elle marchait, elle tomba dans un trou. De l'eau croupie au sol. Eos illumina la pièce. Un petit bureau avec un encrier. Une lettre. Snow s'en empara.

"mourir bientôt cœurs à coté".

Des cris stridents retentir dans tout le manoir. Des fantômes apparurent.

- Tu vas perdre Snow.


Les fantômes essayaient d'aspirer l'éther du corps de Snow. Elle courait à travers le manoir. Des cœurs.. Mais que cela veut-il dire. Elle avait réussi à semer les fantômes. Alors qu'elle s'appuya contre le mur pour reprendre son souffle, comme si c'était le dernier, quelque chose bougea et une porte s'ouvrit. Il me reste 4 minutes avant qu'il ne me retrouve.

Snow arriva dans une pièce éclairée. Avec des coffres, empilés les uns sur les autres. Snow leva la tête. FELENA. Son corps sans vie flottait dans l'éther. Ainsi que de tas d'autres personnes.

- tu as découvert mon repère Snow. Quelle surprise pour une cruche comme toi.
- Lâchez Felena. Lâchez tout les innocents espèce de monstre !
- Monstre ? Quel compliment. Comme tu as réussi à parvenir jusqu'ici, laisse moi te conter l'histoire de ce merveilleux manoir. Tu mourras un peu moins inculte. Il y a bien longtemps, un jeune homme tomba fou amoureux d'une jeune fille. Elle semblait tout droit sorti d'un rêve. Nous vivions paisiblement. Alors que nous nous promenions dans la forêt, nous sommes tombés sur un manoir. Ma dulcinée voulait y vivre. Nous y construisis notre nid d'amour, avec pleins de projets de vie. Mais elle est morte. Partie. Pour toujours. Assassinée. Toute ma vie s'est écroulée. Tous ses rêves partis en fumée. Cet havre de paix s'est transformé en un cauchemar sans vie. Depuis ce funeste jour, je traque les couples amoureux, en leur ôtant la vie. J'arrache leur coeur, je mange leur âme et je collectionne leur corps inanimé.
- Vous ruinez le bonheur des autres pour votre malheur. Qu'est ce que cela vous apporte ? Vous aurez toujours un vide en vous, vous ne serez jamais heureux.
- Silence ! Je voulais t'ôter la vie sans te faire souffrir, mais ton insolence dépasse les bornes. Tu vas connaître la pire fin de vie possible.

D'un claquement de doigt, un des coffres s'ouvrir. Un coeur en sortait. Le corps de Felena tomba du flux d'éther. Snow couru à son chevet.

- Le coeur de ta femme est entre mes mains. Elle est mon esclave. Je vais juste lui ordonner de te tuer. Le plus jouissif dans tout cela ? Elle est consciente qu'elle te fera du mal, mais ne pourra pas résister ! L'amour est une faiblesse!

Felena pleurait. Elle attaquait sa femme, sa propre femme. Snow n'arrivait pas à se débattre. Elle ne pouvait pas luter.

- Ma chère Felena. Je ne vais plus pouvoir résister très longtemps. Je sais que tu n'as pas ton coeur, mais tu m'entends. Ton âme n'a pas été totalement consumée sinon tu ne serais pas en train de pleurer... Je t'aime, je t'aime de tout mon coeur. Souviens toi, souviens toi de ce moment où l'on s'est dit oui devant Monsieur le Mog. Ce baiser échangé, souviens toi de la force qui nous a lié. Je sais que tu peux lui résister, je t'en prie... Je t'aime...

Alors que Snow allait rendre son dernier souffle, le coeur de sa femme se mis à briller de mille feux. En donnant toute ses dernières forces, Snow embrassa Felena. Le baiser de l'amour véritable.

- Non, ce n'est pas possible ! Vous ne gagnerez pas.

Avant d'être réduis en poussière par la lumière de l'amour entre Felena et Snow, il eu le temps d'écraser tous les autres cœurs. Les autres couples piégés dans cette salle étaient morts... En même temps que lui. Snow se précipita sur le coeur de Felena, intact.

- Ça risque de faire un peu mal..

Et d'un coup sec, Snow remis le coeur de son épouse en place. Felena fut surprise de la sûreté de Snow. Si elle savait... Les lumières s'éteignaient, une vague de froid glaçait les membres.

- Merci d'avoir libéré mon mari. Il n'a jamais compris que même plus de ce monde, je resterai à jamais avec lui dans son coeur. Je suis désolée pour le mal qu'il a causé. Votre amour est sincère et rare. Que menphina vous bénisse.

D'un coup d'un seul, Felena et Snow se retrouvèrent dehors. Le manoir avait disparu. La seule chose qui y restait était les cadavres des couples victimes de ce fou. Snow explosa en larmes dans les bras de son épouse. C'était fini. Ce cauchemar était fini. Felena était de nouveau la, en vie. En mémoire des victimes innocentes, une veillée était organisée à l'amphithéâtre de la vielle Gridania. Quand soudain, une voix.

- "La partie est loin d'être terminée. Au contraire elle vient tout juste de commencer".

[evanore]

Nom : Ehnn Yvanson
Monde : Phoenix
Objet : Barde noble

L'endroit était parfait, cette partie recule d' Eorzea me permettrait d’effectuer mon mandat rapidement. C’était la première fois que je venais la, dans cette immense plaine dont la falaise était bordée par une mer calme et profonde.

Ma tache était simple, pécher une carpe du reflet de lune. Le mandataire m'avait explique que cette région en regorgeait et que je ne pouvais les distinguées que durant une nuit sans lune, ou alors elle se regroupaient pour mimer dans les flots le reflet de l'astre manquant, Rendant ainsi le paysage irréel .
J'installais mon matériel tout en observant le soleil se coucher. Le soleil plongeait dans l'horizon lorsque j'entendis des bruissement fugace derrière moi.
Je ne m'en inquiétât pas outre mesure, je n* 'avais croiser aucune créature réellement dangereuse lors de mon voyage. Je me mis en place pour commencer a pécher. Je ne pouvais a présent plus rien distingué de cette plaine, l'ombre gigantesque de la nuit avait recouvert le paysage.
D'autre bruissement se firent alors entendre, plus près cette fois. Je me retourna pour scruter au mieux , mais rien ne paraissait être la. J'attendis de longue minute écoutant attentivement, tentant de percer ce crépuscule oppressant. Je ne voyais rien, je n'entendais plus rien ni oiseaux ni quelconque animal pas même le vent ne soufflait.Puis une respiration courte, ténue se fit sentir sur ma nuque. Je me retourna aussi-tôt tentant vainement d'attraper ce qui ce trouvait derrière moi. RIEN.
Peut être la faible visibilité et appréhension d'un lieu inconnu me rendait il plus nerveux. Je me repris assez vite et fixa mon attention sur ma pêche. Cependant de nouveau sur ma nuque un souffle, plus long plus dense. La chose qui avait fait cela était trop près a présent pour que je puisse la manquer.
Je fis un bond de cote et banda mon arc. Rien cette fois encore.
J’étais seul dans cette immense plaine. Mon cœur battait plus vite. Quelque fut cette créature, elle pouvait visiblement parfaitement voir dans la plus total obscurité. Je fis quelque pas en direction de ma canne mais m’arrêta a l'instant lorsque j’aperçus une silhouette virevoltant près de la luciole placé a son bout.

Rien ne m avait laisse suppose quelque chose comme cela* : MOGRIN, le mog postier des plis urgents.
· Mogrin,criais je.

Il fit un petit bond en arrière.

· Arrête toi Kupo. Je t'ai rien fait moi* !!!
· Désoléde t'avoir fait peur, mais pourquoi n'as tu pas parlé* ?
· Je délivre des plis urgent moi hein, je suis pas la pour bavarder hein Kupo, puis c'est dangereux cet endroit, faut pas faire de bruit hein* !! T'as des goût bizarre pour passe tes nuits hein kupo. T’es un fou* !!

Je me mis a rire joyeusement

· T'es vraiment bizarre toi , me lâcha t' il.
Il se dirigeât vers moi la patte en avant.
· Tiens c'est pour toi , et il repartis illico dans la pénombre de la plaine.


Une invitation pour la veillée des saint.